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jacques marseille : ma première impression, c’est qu’on n’avait pas eu depuis vingt-cinq ans une élection aussi capitale. tout va bien et l’immense participation au vote a confirmé ce sentiment. les français ont manifesté qu’ils étaient conscients de l’importance de cette élection. question de jim : quelles sont les conclusions que vous tirez du déroulement de la campagne au vu des résultats de ce soir ? jacques marseille : la conclusion que l’on peut tirer, c’est qu’il y a vraiment un affrontement entre deux projets de société parfaitement clairs, c’est-à-dire que les électeurs ont porté en tête, dans une alternative droite gauche classique, deux projets de société, c’est ma première conclusion... question de gabriel : est-ce que l’économie a été plus au centre de la campagne de 2007 que de celle de 2002, selon vous ? jacques marseille : incontestablement, l’économie ; en 2002, la sécurité avait été au coeur de cette campagne, au coeur de 2007 ça a été le travail, le chômage, le pouvoir d’achat, la dette, autant de sujets d’économie auxquels s’est ajoutée l’identité nationale. question de sylvie : trente minutes après l’annonce des résultats de ce premier tour, en quoi, selon vous, les sondages ont failli, durant toute la campagne ? jacques marseille : ils n’ont pas failli. c’est-à-dire que les sondages donnaient toujours, ont toujours donné sarkozy et royal aux deux premières places ; si on fait la moyenne on obtient le score de ce soir, la seule incertitude étant le score de j.-m. le pen. question de cr : la gauche peut-elle passer des alliances avec l’udf entre les deux tours ? est-ce que ce genre d’accord s’est déjà produit ? jacques marseille : Ça s’est produit dans une époque très ancienne, sous la ive république, mais je crois que cette époque est passée d’actualité et qu’on voit mal aujourd’hui comment le ps peut à la fois rassembler les voix de l’extrême gauche et s’allier en même temps avec une partie de l’électorat de f. bayrou, clairement de centre droit ; c’est un grand écart particulièrement difficile à réaliser. le ps est dans une situation inconfortable, puisque pour gagner les élections, ségolène royal doit à la fois récupérer les voix de l’extrême gauche antilibérale et, en même temps, récupérer au moins la moitié des voix d’un françois bayrou qui, lui, est clairement pour une démocratie libérale et une économie de marché ; ça renforce l’ambiguïté fondamentale du socialisme français. question de jacqo : selon vous, quelle est la grande différence, en termes de programme économique, entre les deux candidats qui vont s’affronter au second tour ? jacques marseille : la grande différence entre les deux candidats, c’est que ségolène royal est dans une position classique d’intervention de l’État pour résoudre tous les problèmes... alors que sarkozy insiste beaucoup plus sur la valeur du travail, la valeur du risque et de l’entreprise, comme moyens de combattre le chômage. question de galo : en tant qu’économiste, quel est le candidat qui a le programme qui, selon vous, tient le mieux la route ? jacques marseille : incontestablement sarkozy... c’est finalement lui qui a donné le ton de cette campagne, et c’est sur son programme à lui que se sont connectés les autres candidats. question d’athletico : si madame royal est au second tour, sur quoi doit-elle insister auprès des français pour avoir une chance de gagner ? jacques marseille : elle doit insister sur un aspect un peu regrettable de la personne de sarkozy, en essayant de rassembler tous ceux qui ont peur de la personnalité de sarkozy, c’est-à-dire que sa chance de gagner, c’est plutôt de faire peur sur le personnage - plus que sur le programme. c’est le seul axe de sa campagne, comme je le disais, elle ne peut pas développer un projet qui rassemble à la fois une grande partie des électeurs de françois bayrou et de l’autre côté, les voix de l’extrême gauche qui lui sont indispensables. pour employer une expression vulgaire: elle a le cul entre deux chaises. question de miryam : quel est le projet de nicolas sarkozy pour réduire le déficit de la france ? je ne lis rien de très clair à ce sujet. jacques marseille : c’est vrai, ça n’a pas été un axe majeur de sa campagne, alors que c’est un problème essentiel. la seule chose sur laquelle il s’est engagé, c’est sur la réduction assez forte, très forte du nombre de fonctionnaires partant à la retraite, puisqu’il s’est engagé à n’en remplacer qu’un un sur deux, ce qui est effectivement un moyen essentiel de réduire à terme la dette de l’État. question de sisko : que pensez-vous des accords pré-électoraux à l’initiative de rocard entre bayrou et la possible candidate de second tour ségolène royal ? est-ce que cela a pesé, d’après vous, sur le scrutin ? merci. jacques marseille : je ne le pense pas. ce qu’on pourrait imaginer, c’est que le ps comme tous les autres partis socialistes européens prennent clairement position sur un modèle de société et d’économie de marché, c’est le sens de la proposition d’alliance entre bayrou et royal. les résultats montrent que c’est une impasse, car si on additionne les voix de bayrou et de royal, on obtient au mieux 43-44 % des voix. question de gala : durant toute la campagne, les médias ont plus parlé d’attitudes et de postures des candidats que de leurs programmes. est-ce que c’est normal, ou c’est une dérive ? jacques marseille : c’est une dérive. qui finalement n’a pas eu d’influence majeure sur les résultats, car ce qu’on observe, ce soir, c’est bien un affrontement classique droite-gauche, avec à la fois une droite forte et en même temps une gauche forte... ce qui n’était pas arrivé depuis 25 ans. question de mael : les candidats ont peu parlé de l’europe durant cette campagne présidentielle ; pensez-vous que ce sera différent, pour le second tour ? jacques marseille : non. je pense qu’on ne parlera pas beaucoup d’europe car pour l’instant le problème essentiel de la france, c’est la france. avant de reprendre sa place dans l’europe comme un élément moteur, la france doit d’abord régler ses problèmes intérieurs. question de cr : je fais partie de ceux qui pensent que la france est malade de son idéologie. même si cette idéologie montre des signes de craquement lors de ces élections, il n’empêche qu’il y a un camp qui a tendance à diaboliser l’autre dès qu’il ose parler des problèmes. comment pensez-vous que le pays puisse sortir de ce terrorisme intellectuel, qui est un véritable déni de la réalité ? jacques marseille : c’est ce qu’on pouvait ressentir, j’ai le sentiment quand même qu’en accordant 30 % des voix à sarko, les français ont malgré tout choisi un candidat qui, sur l’ensemble des questions qui se posaient, avait une position plus gestionnaire et réaliste qu’idéologique. question de gilles : bonsoir. faites-vous partie des gens qui attendaient la fameuse surprise annoncée pour ce premier tour ? jacques marseille : il n’y a pas eu de surprise, et disons que j’espérais sincèrement que le résultat du premier tour serait celui qui est sorti des urnes... le chat est terminé. merci pour vos questions... vos reactions dernières réactions nombre de réaction(s) : 12 maurice2france  forcément objectif samedi 12 mai | 10:45 monsieur marseille est forcément objectif, la bienveillante neutralité qui devrait animer chaque penseur est une inconnue pour lui. ce n'est pas grave en soi, chacun est libre de ses convictions, mais manquer à ce point d'honnêteté intellectuelle n'est pas sérieux. tout ce que vous pouvez dire est donc entâché du parti pris qui est le vôtre. tiré de son site (avec belles photos du personnage!) dans la partie biographie :"jacques marseille est membre du comité pour l'histoire économique et financière auprès du ministère de l'Économie et des finance" sans commentaire!  pathétique mardi 1 mai | 09:57 j'ai une formation d'économiste, et j'ai bossé avec marseille qui a une formation d'historien. il sait très bien surfer sur les thèmes porteurs (moins d'impots ! moins d'etat ! les chomeurs au travail! etc...), mais il n'y connait pas grand chose en economie. sinon il ne dirait pas que ns a un programme economique; tout le monde vous dira que supprimer les droits de succession n'a aucun interet economique; c'est purement ideologique mumken  c'est très clair dimanche 29 avril | 08:44 merci à jacques marseille, comme toujours très clair dans ses analyses: "ségolène royal est dans une position classique d'intervention de l'État pour résoudre tous les problèmes... alors que sarkozy insiste beaucoup plus sur la valeur du travail, la valeur du risque et de l'entreprise". l'interventionnisme inefficace de l'etat-maman, merci bien, ça suffit comme ça ! ca fait trente ans que ça ne marche pas ! donc, oui à sarkozy et retroussons nos manches ! bernie  du communisme au réalisme samedi 28 avril | 17:47 voilà le parcours courageux de j. marseille. on ne peut pas dire qu'il n'est pas objectif ! pier21  le vrai courage vendredi 27 avril | 22:14 un pays qui traîne des boulets comme ceux que la france a hérité de 20 ans de socialisme et de 15 ans de "droite molle", ne peut s'en tirer qu'en se réformant, ça sera dur, sinon la situation à l'argentine est au bout du chemin lisez donc "le jour ou la france a fait faillite" de ph. jaffré, c'est prémonitoire, et avec mme royal ce ne sera pas de la fiction! mais peut-être faudra-t-il en arriver là pour réagir! dommage pour mes enfants et mes petits enfants (les vôtres aussi d'ailleurs)! maurin  qui est j marseille ? vendredi 27 avril | 17:25 u idéoloque néo-libéral qui court àla soupe ?! mais comme le petit caporal ne sait rien de la souffrance de la france du bas, et le comparer à aron, vers quelle misère intellectuelle allons nous ! un chomeur de plus de 50 ans à qui l'on répond : "trop de qualification, trop d'ancienneté, trop cher " !!!!! alors, le sarko.... qu'il reste à neuilly dans ce zoo protégé § marci et bon vent pour l'avenir en espèrant que ce ne soit pas "les quarantièmes rugissants " ! kookies  il faut il faut.... vendredi 27 avril | 13:19 c'est très bien tout ces constats, mais pourquoi ne s'investit-il pas plus ? quand on a la reponse à tous les problémes économiques, il faudrait peut être mettre la main à la pâte, non? remarquer observateur est toujours mieux qu'acteur.... quand on se trompe, c'est moins grave... pierre martin  retraité jeudi 26 avril | 10:03 comme toujours m. marseille est très clairvoyant. pierre martin  retraité jeudi 26 avril | 10:02 comme toujours m. marseille est très clairvoyant. pierred  en vérité.... mercredi 25 avril | 17:35 j. marseille comme le regretté r. aaron est un homme de bonsens! s'il dit qu'à son sens , justement, le meilleur candidat c'est n. sarkozy, pourquoi ne pas le croire? truly  parti pas pris lundi 23 avril | 01:29 bien sûr que non, l'idéologue c'est toi. merci jacques marseille pour vos habituels éclaircissements. hugome  parti pris dimanche 22 avril | 22:36 j marseille, comme toujours très ideologue et absolument pas economiste, qui donne des leçons d'economie et de d'objectivité idéologique. fuyez. pour les autres allez voir les programmes sur le monde.fr et faites vous votre propre idée sur qui a les propositions les plus concretes [ lire les réactions sur une autre page ] nom/pseudo* e-mail* si vous voyez ce message, veuillez ne pas tenir compte du cadre suivant et de le laisser *impérativement* vide. titre* commentaire* m’alerter lors de la publication de ma réaction. * champs obligatoires - publicité - nos confidentiels> où l'on retrouve bourragué> neuilly : martinon une implantation difficile> des fleurs et des souvenirs de balladur pour le siège du nouveau centre> françoise de panafieu lance sa télé [ plus de confidentiels ] edito & opinions claude imbert - la paille et la poutre ceux qui pensent que les soucis intérieurs de la france épargneront sa politique extérieure se font des illusions. bernard-henri lévy - birmanie - sarkozy - guevara - fadela patrick besson - morte à stendhal jacques marseille - l'argent des syndicats ou la mécanique des fluides [ plus d'éditos & opinions ] le point sur... > pakistan : octobre sous haute tension la montée islamiste, la réélection contestée de musharraf, le retour attendu de benazir bhutto font du pakistan, l’une des plus grandes poudrières au monde. > spécial placements a contrario des précédentes crises, la baisse des marchés financiers est plus larvée. elle pourrait n’en être que plus longue. explications ! > la révolution de safran en question la junte birmane a tranché. pour la fuite en avant. abandonné par ses alliés traditionnels, le pouvoir organise la répression.  > l'étrange monsieur cantat bertrand cantat a bénéficié d’une libération conditionnelle le 15 octobre . retour sur un parcours et un fait divers insolites. cliquez ici pour également retrouver notre diaporama. > hitler : l'enfance d'un monstre dans un livre événement à paraître le 11 octobre chez plon, le grand romancier maéricain norman mailer revisite la jeunesse d’adolf hitler. [ plus de dossiers ] accueil | monde | france | société | economie | sports | confidentiels | culture | businessweek | diaporamas high tech | automobiles | voyages | ecoles & universités la fréquentation de ce site est certifiée par l'ojd. contact | publicité | abonnés au magazine | abonnez-vous | boutique | archives usage strictement personnel - droits de reproduction et de diffusion réservés © le point charte lepoint.fr vie privée cnil

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