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ce sros qui nous met tous en danger en cas d’accident
aucun citoyen ne doit se trouver à plus de 45 minutes d’un service d’urgence d’au moins de niveau 1 (prise en charge des infarctus, des urgences chirurgicales, des avc...), à plus de 1heure 30 d’une structure de niveau 2. le nombre de place en structure de niveau 3 doit être suffisant pour pouvoir hospitaliser un patient provenant des structures d’autres niveaux. la création de maisons médicales doit pouvoir améliorer le vécu par les généralistes de la prise en charge des urgences simples.
« au total la région dispose de 53 sites d’accueil des urgences répartis de telle manière que 99% de la population accède à un site d’accueil en moins de 45 minutes (et 85% en moins de 15 minutes). l’offre régionale (densité des sites d’urgence) est supérieure à la moyenne nationale (1.17 sites / 100 000 habitants en paca pour 0.97 sites / 100 000 habitants france entière). aucun territoire de la région paca ne se situe en dessous de la moyenne nationale... la région dotée de 6 samu (un par département) centres de régulation des appels, de 24 smur et 3 antennes répartis sur l’ensemble de la région. en 2005, le nombre d’affaires total pris en charge est de 732 000, soit près de 2000 / jour.
5 hélicoptères, et des vies sacrifiées par manque de moyens (défibrilateurs)
le diagnostic proposé est contestable : il repose sur l’idée qu’il n’existerait pas dans notre région de « zones blanches », situées à plus de 30 minutes d’un service d’urgences. pourtant, le problème est identifié : « certaines zones de notre région sont caractérisées par un éloignement important de toute structure hospitalière et donc de toute médicalisation de type smur. ces zones isolées sont aussi des zones dans lesquelles la présence médicale est souvent limitée et sont caractérisées par une grande dispersion de la population.
la seule réponse proposée : l’hélicoptère (et que se passe t-il si dans la région plus de 5 urgences vitales sont déclarées simultanément dans ces zones ? la région dispose de cinq sites d’implantation d’hélicoptères rattachés à des établissements de santé basés à l’ap-hm, au chu de nice, au chits-fontpré à toulon, au ch d’avignon, au ch de gap). les appareils rattachés aux 2 chu (marseille et nice) ont une vocation régionale prioritaire.
le sros insiste sur le fait que des hélicoptères d’etat participent à l’aide médicale urgente (hélicoptères de la sécurité civile et de la gendarmerie utilisables par les samu). le bilan de l’organisation globale des urgences pré hospitalières, après la mise en place en 2001 de l’hélicoptère sanitaire basé à marseille, fait apparaître des « zones fragiles » et nécessitera une adaptation du dispositif d’urgence pré hospitalière terrestre. la coordination des moyens héliportés est encore insuffisante pour permettre une réponse régionale optimale. a ce jour, la localisation des aires de pose ne répond pas encore à l’ensemble des besoins. certaines zones géographiques de la région restent encore trop isolées, notamment dans les zones montagneuses. le développement ne peut être que progressif, car il se heurte à des difficultés techniques : implantation en zone urbaine difficile, inadaptation architecturale de certains sites hospitaliers, projets architecturaux en cours ou à venir. a noter que certains établissements, qui disposent pourtant d’un plateau technique lourd et d’équipes médicales très spécialisées ne comportent aucune hélistation.
et alors ? que fait t-on ? ? ?
« pour répondre aux difficultés d’accès à l’aide médicale urgente des populations les plus isolées, il est proposé de mettre en place des médecins correspondants locaux du samu dans les zones parfaitement identifiées en raison de critères spécifiques d’isolement. des médecins libéraux exerçant dans ces zones et volontaires pour assurer cette mission de correspondant local de samu, doivent être identifiés par le samu »
l’indisponibilité des lits en aval et l’engorgement des services d’urgence
les difficultés qui persistent, comme le montrent les principaux éléments du bilan réalisé en paca, et présenté ci après, ne portent pas sur le nombre ou la localisation des structures de médecine d’urgence. elles mettent en évidence l’amélioration nécessaire de la filière globale des urgences, intégrant l’amont, avec la permanence des soins, mais également les établissements d’aval, sanitaires et médico-sociaux. ». on nous propose donc d’améliorer l’organisation interne aux établissements et la coordination entre les établissements. ces solutions ne donnent pas de résultat. pourquoi ? parce que les établissements privés ne prennent pas spontanément en charge des malades « mal payés » dans le cadre de la tarification à l’activité
en langage technocratique, cela s’exprime comme suit :
« certains établissements poursuivent une activité strictement programmée alors que leur capacité d’hébergement, leur plateau technique et les spécialités qu’ils développent justifieraient qu’ils participent à l’aval de l’accueil des urgences. » il est proposé pour remédier à ce problème un « réseau, de caractère obligatoire, devra généraliser des relations contractuelles et concerner l’ensemble des établissements sanitaires, publics et privés ». par ailleurs, l’informatisation des services d’urgence et des samu doit être réalisée le plus rapidement possible.
« ce sont tous les établissements du territoire qui participent à la prise en charge collective des soins d’urgence et deviennent acteur d’un véritable réseau territorial d’urgence. cette prise en charge collective est désormais une obligation réglementaire. la convention constitutive du réseau doit être approuvée par le directeur de l’arh qui veille à sa cohérence et à son articulation avec les autres réseaux de la région et des régions limitrophes. »
des difficultés qui demeurent...
a t-on intégré dans le raisonnement la forte affluence touristique dans les zones balnéaire en été et les stations de sports d’hiver pour calculer les capacités d’hébergement ? (calanques, vésubie, lubéron, camargue, stations de ski..)
a t-on intégré le fait que, dans certaines zones urbanisées et malgré une concentration importante des moyens de transport sanitaires privés, leurs délais d’intervention restent excessifs pour garantir une réponse adaptée ?
c’est le cas des quartiers sud de marseille (les goudes, calanques, ..) qui ne pourront plus très prochainement accéder aux urgences de sainte marguerite. c’est le cas du nord des bouches du rhône avec la fermeture du bloc chirurgical (flambant neuf du ch de pertuis), au profit d’une coopération entre les 2 sites publics aix-pertuis qui doit être mise en place
propositions
il est vrai que la plus grande partie de l’activité des services d’urgence concerne soit de petits bobos, soit une demande d’accès à une hospitalisation non urgente (1 hospitalisation sur 3 se fait à partir des urgences) du fait de la pénurie de capacités d’accueil en aval. de fait, les services d’urgence constituent des zones tampons entre l’accueil et l’hospitalisation l’hospitalisation des personnes âgées poly pathologiques à la suite d’une décompensation médicale aiguë ou multiple ou de personnes en situation d’exclusion (coma éthyliques, urgence psychiatrique,).
tout citoyen doit pouvoir être pris en charge par un service d’urgence dans les 30 minutes (collège d’experts pour l’élaboration des plans urgences). la prise en charge des infarctus, des accidents vasculaires cérébraux et des urgences vitales chirurgicales doit être faite au plus vite. chaque quart d’heure compte pour sauver un cœur ou un cerveau.
il est inadmissible de supprimer des services d’urgences quand cela éloigne des patients à plus de 30 mn d’un centre hospitalier, d’autant plus que les experts, en ce domaine, situent l’objectif à atteindre à 20 mn. créer à grands frais dans le même temps des pôles d’excellence pour les populations nanties des centres-villes va à l’inverse de la lutte contre les inégalités.
4 niveaux de prise en charge peuvent être identifiés :
niveau local
les petites urgences (points de suture, entorses) et les urgences médicales simples sont prises en charge par les médecins généralistes ce qui apporte un réel confort aux patients et diminue les coûts et la durée des transport. pour améliorer l’organisation, les médecins généralistes peuvent se regrouper dans une maison médicale.
niveau 1
véritable service d’urgences hospitalières, appuyé par un plateau technique, géré par des médecins urgentistes, renforcés en tant que de besoins par les spécialistes anesthésistes-réanimateurs, pédiatres, cardiologues, chirurgiens ; ce service est aussi le siège d’un smur
niveau 2
au niveau précédent est ajouté le renfort d’un plateau technique plus complet avec spécialités chirurgicales, réanimation médico-chirurgicale, cardiologie interventionnelle etc... ces urgences sont le siège d’un samu départemental. le niveau efficient de régulation médicale semble être le département. un territoire plus petit entraîne une consommation de moyens hors du terrain inutile. un territoire inter-départemental diminue l’efficacité par méconnaissance du terrain et non-concordance avec les autres services de l’État.
niveau 3
il s’agit de l’échelon régional avec toutes les spécialités médicales, la neurochirurgie, la chirurgie cardiaque...etc. c’est le siège du samu régional.
aucun citoyen ne doit se trouver à plus de 45 minutes d’un service d’urgence d’au moins de niveau 1 (prise en charge des infarctus, des urgences chirurgicales, des avc...), à plus de 1heure 30 d’une structure de niveau 2. le nombre de place en structure de niveau 3 doit être suffisant pour pouvoir hospitaliser un patient provenant des structures d’autres niveaux. la création de maisons médicales doit pouvoir améliorer le vécu par les généralistes de la prise en charge des urgences simples.
article mis en ligne par maxle 25/02/2006
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