un dimanche de plus à nogent
un dimanche de plus à nogent
2004
journal de jean claude bourdais
the nogent le rotrou times ou bourdaily on the web
2005
2006
pages originales
- tableaux choisis -
peintures de chiens -
l'atelier de bazille -
saint-simon -
portraits de rabelais -
lectures -
femmes d'alger ... de delacroix- -
andré mare -
raymond hains -
Émile friant -
joséphine nivison h -
antoine chintreuil -
lavinia fontana -
camille gaté -
dimanche 10 juillet 2005
hier
avant hier
" vous n'avez pas vu marseille ? c'est pas possible...
marseille, ce n'est pas que la canebière, c'est une multitude de quartiers tournés vers la mer, la mer si belle,
la vraie , la méditerranée.
pourquoi les grecs qui savaient choisir les lieux où ils s'implantaient, se seraient arrêtés là ?
pointe rouge, estaque, niolon, les goudes, le vallon des aufles, callelongue, le frioule etc...
tout
ça c'est marseille. rien à voir avec les autres villes de sa taille. cette vie de quartier maintient une proximité,
les gens se parlent, plaisantent. même au coeur de la provence, les habitants de
cette ville ont une mentalité différente, c'est une terre d'accueil et d'ouverture qui contraste avec le provençal
méfiant et étriqué.
la saleté dans les rues ? mais, nous sommes dans le sud. si vous revenez dans les parages, dites le moi.
je m'engage à vous faire changer d'opinion. d'ailleurs, cet après-midi, devant
accompagner ma fille à l'aéroport de marignane, je me dis que je vais prolonger
la promenade jusqu'à une crique et y finir la journée. je vous promets une photo !"
dit caroline, ma fidèle lectrice et amie, sortant de l'histoire des larmes...
mais je ne faisais qu'écrire l'histoire d'un type qui vit à nogent le rotrou et qui revenait de marseille et qui dans sa page quotidienne
était triste - de l'image qui le hantait des deux types allongés sur le trottoir
et que les gens enjambaient sans s'arrêter, - que personne, ni sur les trottoirs
ni au restaurant, ni dans le bus (no 21), ni dans le métro, ni au cinéma, ni dans le bar à blues,
ni à l'hôtel ne lui ait adressé un sourire ni même une parole, excepté un chauffeur de taxi qui n'a pas
arrêté de le prendre à partie et de répéter " qu'ils nous prennent pour des cons ",
- qui n'a rencontré dans un vacarme de sirènes et autres signaux d'alarme, que rues et trottoirs éventrés
dont les béances étaient remplies de détritus, qui n'a eu d'imposé à son regard que des affiches ventant
un bonheur soit lié à la consommation...soit
invitant à partir dans des îles soit disant de rêves et qui ne sont, parce que j'en connais certaines, que des paradis
de pacotille ou dignes des rayons de la bibeloterie exotique d'un hypermarché en période de soldes.
cela n'est pas la réalité bien sûr, et j'ai cité le quartier où j'étais ( grand escalier, boulevard d'athènes,
boulevard dugommier, canebière, vieux port, marché des capucins...). je ne parlais pas des calanques ni
des criques, puisqu'elles n'étaient pas là.
je ne comprends pas la saleté où les déchets parce que c'est le sud ! jeter dans les rues son mégot ou ses
emballages mac donald à marseille ne me semble pas moins excusable lamentable et normal que les jeter
à lille, au pôle nord ou en plein océan.
j'étais au centre de marseille, et je n'ai pas été " envoûté par l'odeur des pins, du romarin et du thym " (pub lue)
et je n'ai pas expérimenté le " ça sent très bon la provence ici ". je n'étais pas dans les calanques de
marseilleveyre, podestat, sormiou, morgiou, port-miou ...et je n'ai parlé que du centre de marseille
que j'ai trouvé insupportable c'est tout.
ce n'était qu'impressions vécues, un jour, à un endroit particulier limité à quelques centaines
de mètres, qui vérifications faites et refaites sont bien au coeur d'une ville qui s'appelle marseille.
mais ces quelques mètres carrés suffisent pour illustrer un monde que je n'aime pas car je ne m'y sens pas bien,
et que malheureusement je retrouve de plus en plus
un peu partout dès qu'il s'agit d'une grande ville.
je suis sûr que la photo que ma chère caroline va m'envoyer sera superbe, mais cela m'étonnerait qu'elle soit prise
de l'endroit de marseille dont je parlais.
"avec 26 siècles d’histoire, marseille est la 1ère en date des
villes françaises. méconnue, complexe elle ne s’offre pas spontanément.
111 quartiers la composent, chacun avec ses spécificités et ses codes."
pourquoi ai-je parlé de marseille sans avoir les 111 codes ?
et puis, ai-je d'ailleurs les codes de quoi que ce soit ou de qui que ce soit ?
c'est bien là le problème finalement.
demain je pars à noirmoutier voir mes filles.
vais-je me laisse aller à parler de ses bonnotte, salicorne et fleur de sel ?
de la galette saint philbert ou du cobs ?
je n'en ai aucune idée. peut-être des chiens de vélasquez
ou pourquoi pas de saint-simon, pas celui des mémoires, mais de son petit cousin ?
ou de rien comme d'habitude, ce seul tout et n'importe quoi qui nous habite...désespérément jusqu'à la disparition.
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