brigitte je t'aime : archives

brigitte je t'aime : archives brigitte je t'aime greggory eess gregoryeess@hotmail.com notes récentes about my desk du n'importe quoi en boîte; un peu comme ma vie... egoïste dernière... merde... du vin, du vin et du vin... petite envie contre grosse flemme... alain bashung et moi... chaussée glissante, restez vigilant ! oursons choco, tartines, calins etc... archives 2007-04 2007-02 2007-01 2006-12 2006-11 2006-09 2006-07 2006-06 2006-05 2006-04 toutes les archives l'autre mwa wus attitude corporation j'adooore tanxx je lis le bruit des hommes « 2006-03 | page d'accueil | 2006-05 » 30 avril 2006 tout eddy ! bon, je crois que je n'ai pas réellement porté chance à l'om. grosse déception au coeur de la ville hier, défaite contre l'éternel rival qu'est la capital; pour ma part une victoire aurait été synonyme de fête et cela m'aurait fait plaisir pour eux, mais la défaite ne m'a pas réellement touchée puisque je me fous du football. soirée écourtée donc hier; pas folle ambiance en ville, une chape de plomb est tombée après le coup de sifflet final ! bref, ce matin c'est porte fenêtre ouverte en grand comme d'ha sur le jardin terrasse de ma grande maison. bernuda, débardeur, café et petit déjeuner soigné au soleil, et en musique de fond... mr eddy !! j'adore eddy, la class en personne!! des textes critiques, intelligents, toujours pleins d'humour, puis certains qui ont déjà une vingtaine d'années sont d'une actualité dingue !! j'adore ce type, sa manière d'être, sa gueule, ses textes, ses idées, son esprit critique... ce matin donc c'est... paradis dans le jardin de mr eess eddy; je t'adore...                                        12:20 lien permanent | envoyer cette note 29 avril 2006 allez l'om !   je n’aurais jamais pensé pouvoir afficher un jour sur ces pages, ce style d’image; et encore moins prendre position pour une équipe de foot. je vais vous démontrer ce soir en direct live que l’on ne peut jurer de rien ; moi le parisien vivant à marseille, amoureux de paris et de marseille, moi le gars qu’aime pas le foot, moi tout ça ; je dis hautetfort ce soir ; « allez l’om!» au coeur de la ville… 19:39 lien permanent | envoyer cette note 28 avril 2006 horoscope   cancer (22/06 - 22/07)     lundi 24 avril 2006   travail : votre courage va finir par payer. et si cela devait éveiller quelques jalousies, sachez ignorer les fâcheux aigris. amour : les meilleures choses sont à attendre. en effet, il y a de la surprise dans l’air et du bonheur à l a clé ! santé : bonne.   je suis tout à fait d’accord !!   jeudi 27 avril 2006   travail : ne soyez pas trop impatient. laissez plutôt les événements se dérouler tout en douceur amour : succès et satisfactions sont à venir. vous êtes disponible et attentionné et c’est suffisant pour vivre pleinement vos sentiments. santé : bonne forme.   je suis tout à fait d’accord !!   jeudi 27 avril 2006     vous arrivez mieux à gérer votre compte en banque que vos émotions. ce n’est déjà pas si mal.   alors là… pas du tout ; mais alors ; pas du tout !!       18:43 lien permanent | envoyer cette note 25 avril 2006 dessine-moi un mouton!   le jour où je me suis arrêté dans cette crique, j’avais dans mon sac entre autre, le petit prince, racheté le 16/04/2006 à 18h20 comme en atteste le ticket de caisse. je garde toujours mes tickets de caisse lorsque j’achète un livre, certains d’entre eux, ne portent plus d’écriture, plus d’encre sur ce morceaux de papier glacé. ils sont souvent jaunis aussi quand ils n’ont plus d’encre ces tickets. si par mégarde j’en égard un ; hum je ne suis pas content, cela peut me contrarier toute une soirée ; enfin ça dépend de la soirée tout de même… ils font bien entendu office de marque page, j'ai toujours changé de marques pages pour les livres, un nouveau livre est une nouvelle histoire, j'aime marquer la page avec quelque chose de neuf, récent, un tract pourquoi pas. les tickets de caisse sont tous cela à la fois; et en plus daté, c'est pas beau ça! de plus, ce ticket témoigne que ce livre m‘appartient, c’est donc le mien ; et pas le vôtre ! je tenais également à vous le dire…   pour en revenir au ticket, euh nan, les tickets c’est bon c’est fini aussi ; en fait je suis venu là pour vous parler du petit prince. enfin, vous parler du petit prince, nan, pas vraiment, juste sur le côté magique de ce livre, que nous lisons à tout moment de notre vie, et que nous percevons différemment à chaque fois, à chaque âge bien entendu. un livre intemporel, universel ; en tout cas pour moi.   la première vérité qui s’est vérifié dans la vraie vie, dès le lendemain, était assez marrante. je vais essayer de vous la raconter.   j’étais donc dans cette crique, tranquille, loin de ma maison, pénard ; à l’aise au bord de l’eau. j’ouvre le livre tout neuf que je sors de son plastique fnac, et entame la ligne.   « les grandes personnes aiment les chiffres. quand vous leur parlez d’un nouvel ami, elles ne vous questionnent jamais sur l’essentiel. elles ne vous disent jamais : « quel est le son de sa voix ? quels sont les jeux qu’il préfère ? est-ce qu’il collectionne les papillons ? » elles vous demandent : « quel âge a-t-il ? combien a-t-il de frère ? combien pèse t-il ? combien gagne son père ? » alors seulement elles croient le connaître. si vous dites aux grandes personnes : « j’ai vu une belle maison en briques roses, avec des géraniums aux fenêtre et des colombes sur le toit… », elles ne parviennent pas à s’imaginer cette maison. il faut leur dire : « j’ai vu une maison de cent mille francs. » alors elles s’écrient : « comme c’est joli ! »   et le lendemain, des quelques personnes à qui je contais cette journée, certaines d’entre elles, me demandaient - « tu as mis longtemps pour y aller ? - « deux heures ? deux heures et demi… - ouaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhh »   et j’ai repensé au petit prince, avec le passage sur les grandes personnes ; et les chiffres.   un peu avant, dans le livre, il y a le fameux dessin du mouton. après trois essais de mouton non concluants, l’aviateur dessine une caisse, et dit au petit prince :   -« ca c’est la caisse. le mouton que, tu veux est dedans. » mais je fus bien surpris de voir s’illuminer le visage de mon jeune juge : « c’est tout à fait comme ça que je le voulais ! crois-tu qu’il faille beaucoup d’herbe à ce mouton ? - pourquoi ? - parce que chez moi c’est tout petit… - ca suffira sûrement. je t’ai donné un tout petit mouton. »       20:57 lien permanent | envoyer cette note 23 avril 2006 miettes de moleskine     19.04.2006   longue ballade today, jusqu’aux calanques, plus loin que la pointe rouge, le port de la pointe rouge ; le point le plus éloigné que j’ai atteints en vélo à ce jour. j’ai fait les calanques, route de cassis, attention pas toutes les calanques, c’est bien trop long ; il faut y aller doucement.   jusqu’au goudes, les plages du goudes ; l’anse du goudes. ca montait sec, comme dans les cols, comme à la télé ! je jure devant dieu auquel je ne crois pas ; que pas une seule fois j’ai posé les pieds parterre. les fois où je me suis arrêté, c’était volontaire ; pour le paysage !   vous vous arrêtez sur le bord de la route, sinueuse, sans rail de sécurité, la mer est devant vous, à perte de vue, et en bas, tout en bas, pleins de petites cirques toutes aussi naturelles les unes que les autres, abrupte, vous descendez là en vous aidant de vos mains, puis après ; seulement après ; vous accédez au paradis !   vous êtes entouré de pierre, de falaise ; devant vous l’eau transparente, le soleil brille, vous vous allongez sur un sol difforme, callez votre tête sur votre sac… et vous fermez les yeux.   les 60 kilomètres que vous venez de parcourir, se reposent dans vos stan smith, vos mollets, vos bras, vos avant bras ; vos épaules ; vous êtes là et c’est là comme en vacances, sauf que vous êtes en week-end ; et que vous êtes chez vous dans votre ville.   qu’est ce que c’était bien, que c’était beau, superbe ; vraiment superbe ! plus ça allait plus ça montait, et plus c’était beau ! en regardant en bas, en plongeant votre regard dans le vide, vous voyez les gens posés ça et là, au gré des pierres pouvant les accueillir, les plus plates bien souvent.   c’est à l’une d’elle que je choisissais de me poser, enchaînant mon vélo en haut de la descente.   je me rapprochai le plus de l’eau. trois familles étaient là, chaises et tables témoignaient d’un repas et d’une journée passés ici, deux autres jeunes couple avec des amis ; et puis moi.   il y a peu de gens seul ici, plus exactement les gens ne sortent jamais seul. en terrasse idem, pas comme à paris ici, pas de gens seul ; jamais ; c’est très rare !   il y a moi bien sûr ; mais moi on s’en fout ! 14:35 lien permanent | envoyer cette note 14 avril 2006 marseille' party !     je connais l'organisateur, et franchement; très franchement; vous pouvez venir les yeux fermés! de plus j'y serai, c'est simple, je serai aisément reconnaissable ; je serai le plus beau; et tout nu en plus ; oui je vais y aller tout nu !! demandez donc greggory eess à l'entrée si vous souhaitez, je vous ferai rentrer !! c'est pas un gag hein sérieux, si vous me demandez je vous fait rentrer le code c'est brigitte je t'aime...   21:09 lien permanent | envoyer cette note 09 avril 2006 un temps pour tout !         il y a eu la phase où j’étais tellement mal, que je n’avais rien envie de donner et surtout rien à donner. il y a là maintenant, aujourd’hui, la phase où je suis bien, heureux, fier de moi, et du fait, où j’ai envie de donner ; c’est bien hein ; c’est moins destructeur ; beaucoup plus agréable !   je suis profondément heureux, profondément bien ; fier de moi ; j’assure grave ! oui car en plus du fait de vous avoir dit ces derniers temps que je souhaitais devenir méchant (et j’y travail !), j’ai en plus décidé, de m’auto congratuler, c'est-à-dire de dire, de ne plus me gêner de reconnaître mes qualités, les affirmer, ce qui d’ailleurs les renforcent vis-à-vis des autres, c'est-à-dire ne plus dire nan mais… quand on vous dit que si, c'est dire hautefort que je suis fier de moi, que j’assure grave ; et que je suis tout de même vraiment balaise !   guitry disait, et ça illustrera très bien mon propos :   je suis bien forcé de dire que j’ai du génie pour que les autres répètent que j’ai du talent.   et oui, et oui ; et le plus grave dans mon cas ; c’est que j’ai réellement du talent !   ohlàlàlàlàlàlàlà ; vous avez vu ça, quelle affirmation ; ohlàlàlàlàlàlàlà ; oh le mec !!! « je sais que j’ai du talent » oh le mec !!!   aujourd’hui, je commence à récolter beaucoup de choses semées par ci par là, durant des années, sur des chemins sinueux, des itinéraire bis, des déviations. ces déviations, ces itinéraires bis, ces chemins sinueux, peu d’individus y passent, ils ne sont pas foulés et martelés comme les autoroutes, les boulevards, les chemins conventionnels, les routes indiquées. alors la semence travail, elle pousse, elle sort de terre, elle jaillit, elle fleurit, elle est le résultat, le fruit ; la fleur de ce que vous avez semé, là où personne ne va, personne ne passe, et d’où on vous dit ; « mais non, c’est par là qu’il faut semé ; qu’il faut aller ! » mais vous, vous ; si vous voulez aller par là ; vous y allez ; et vous semez.   alors aujourd’hui oui je récolte, mais attention, le fruit d’un dur labeur, d’un investissement, d’une présence 24/24 sur le terrain, une présence, une surveillance sans faille ; sans repos !   c’est bien évidemment lié au fait que je suis un trentenaire également ; oui je sais ; mais cela démontre tout de même que je suis sur la bonne route ; chose d’ailleurs dont je n’ai jamais douté parmi les phrases que je ne n’admettais pas quand j’étais plus jeune, il y avait entre autres « profites en pendant que tu es jeune, car après… » je ne dirai jamais ça à mon enfant, jamais, je lui dirai qu’il a raison, que lui seul sait ; que c’est le meilleur ; le plus fort ! la vie est belle à toute époque, sa progression, les rêves, tous ça fait partie de la vie, pas de la jeunesse !! ca veut dire quoi sinon, que la vie est belle et bien jusqu’à quoi quand ; quelle age ??         je ne retournerai pour rien à mes 20 ans !!! c’est tout de même mille fois mieux comme ça, maintenant ; heureusement ; c’est le but !!! et ce n’est pas fini, très loin d’être fini…   peut-être justement que la trentaine est la période alors la plus constructive de la vie, un réel pivot ; je m’explique schématiquement parlant avec comme toile de fond un jeu de carte:   - jeune vous découvrez votre jeu, vous le rangez le classez le changez le classez de nouveau, vous le changez, jetez des cartes, vous en prenez d’autres, vous essayez, vous cherchez, vous n’êtes pas vraiment sûr ; mais vous y allez !   - des années plus tard, vous avez entre les mains un jeu construit, logique, vous avez là la résultante, la logique, le fruit de ce que vous avez gardez tentez rejetez analysez, c’est beaucoup plus clair, beaucoup plus fluide ; ça a de la gueule ; vous pouvez dorénavant commencer à abaisser votre jeu ; vos atouts ! vous abaissez donc ; et ça marche…   - puis plus tard…   pour ce troisième point tout aussi important, je vous donne rendez-vous ici même dans … années ! (restez fidèle au fabuleux destin de greggory eess !)   alors aujourd’hui oui, je suis fier, fier d’être arrivée là, étape par étape ! vivre à marseille était pour moi comme un rêve d’enfant, un rêve d’ado si vous préférez ; de jeune adulte boutonneux !   marseille est un vieux rêve, une première rencontre jamais oublié, un choc omniprésent. arrivé à marseille était pour moi comme un métropolitain vivant dans sa grande ville, rêve de tous plaquer pour aller vivre à nouméa, à la réunion ; bref, ces îles de rêve au milieu du lointain ! ben moi ce n’était pas une île, mais cette ville, et quelle ville ; sacrée ville ; une vraie ville !! et j’y suis arrivé, j’y suis, nos rêves et nos réussites n’ont de valeurs qu’à nos yeux en fait, tout du moins leurs vraies valeurs, leurs vraies résonances ; leurs vraies significations.   je me suis posé ici avec un sac, le seul sac avec lequel le 1er juillet 2005 je quittai paris. j’ai stoppé mon emploi le 30 juin au soir auprès du cabinet de recrutement en ligne pour lequel je travaillais, pris un tgv à 7h30 le lendemain matin, rencontré un restaurateur du bord de mer toulonnais avec qui j’étais en contact pour un poste de barman avec vu sur la mer, vous faites un essai le 2 juillet ; et vous y restez jusqu’au mois de novembre…   ca c’est la vie… pour moi en tout cas !   dans ce sac, le strict minimum, aujourd’hui pas beaucoup plus et c’est largement suffisant, je ne manque de rien, au contraire même, j’en ai trop ; et je cherche ; et veux donner !! une grande première ! ici c’est comme les deux années passées à londres, chaque jour apporte quelques choses, son lot de découverte, d’émerveillement, de surprise, de réussite, de concrétisation, de spectacle… chaque jour vous battissez quelques choses, vous avancez ; tout est neuf… et à faire !   c’est toujours « marrant » de se dire je veux ça, je voudrais faire ça, et qu’un jour, dans un an dix ans 30 ans 15 mois ; ben vous y arrivez !! c’est chouette non !     hormis le fait de tous ces changements géographiques, et de tous ces changements tout court, il y a eu et il y a surtout la nuit même en plein jour deuxième pièce, écrite en 12/14 mois environ. ce n’est pas tout à fait régulier, vous y pensez tout le temps, mais vous ne couchez pas vos idées sur le papier tout les jours ; éh nan ; ça marche pas comme ça ; en tout cas pas chez moi ! d’ailleurs ma première pièce mettait en scène un écrivain un ‘tit peu alcoolique, et qui passait plus de temps a rêvasser et prendre des notes, qu’à réellement écrire. le personnage était touchant, fragile et fort, amoureux et rêveur, amoureux de marie et de la côte atlantique, du vin ; et de l’écriture. c’est ce qui ressortait du personnage lorsque je rencontrais les spectateurs, et y’en a eu, dans les bars aussi ; ça c’était chouette ; jouer dans les bars. la nuit même en plein jour arrive donc 6 ans après. vous noircissez les carnets, construisez lentement vos personnages, vous aiguisez les dialogues, vous y travaillez à ça ; d’ailleurs pour moi c’est le plus important.   sur cette pièce, j’ai réellement essayé que chaque mot ai sa place, que chaque phrase soit là pour une raison bien précise, qu’elle réponde elle-même à quelque chose de précis, d’aiguiser, de vérité. c’est bien sûr plus au lecteur de vous dire si le pari est atteint, mais comme je vous ai dit que j’étais devenu fier et hautin, je dirai que sur la nuit… je me suis vraiment tenu à ça, c’était très important, car au vu du sujet, un homme qui aime une femme qui part, il n’y avait pas de place pour du superflue, je voulais que ce soit… comme sur un fil, qu’il n’y ait pas de choses inutiles, ne pas parler pour ne rien dire, voilà c’est ça, tout ce charabia pour vous dire ça ; ne pas parler pour ne rien dire.   alors bien sûr, bien sûr, il y a à redire, mais sans parler de ça, j’ai bien progresser, beaucoup progresser même ; je cerne beaucoup plus mon écriture.   donc il y a eu ça aussi, la pièce, après trois ans et demi sans réellement avoir fini un travail, un nouveau travail. beaucoup de travail parallèle sur cette période tout de même, des nouvelles pas forcément terminées mais intéressantes car très différentes de celles passées, puis le blog… ah le blog !!     lorsque je me suis remis à écrire la pièce, je me suis rendu compte que je n’arrivais plus lorsque j’écrivais, à sortir de moi, à ne pas parler de moi, et uniquement de moi ce que chaque blogueur fait et que j’ai fait pendant une longue période sur brigitte… cette écriture, ce blog, cette régularité quotidienne de l’écriture sur ce support, avait considérablement changé mon écriture. je ne créais plus de personnages pour véhiculer une partie de mes sentiments ainsi qu’une partie du monde que j’entends que je rencontre que j’écoute avec qui j’échange, je parle donc de vous cher peuple, je n’arrivais donc plus a créer des personnages de toutes sortes et les habiller avec nos sentiments, j’écrivais moi !   problème car ce n’est pas ce qui m’intéresse lorsque j’écris, en revanche le fait de blogger de la sorte, d’écrire tant et tant de longs articles parfois des nuits entières, avait également boosté mon écriture ; c’est indéniable ! ayant donc disséqué le problème, je pris de la distance là où il était judicieux de le faire, et investissais dans le bon sens ; au bon endroit.   fin janvier, je présentais la pièce à la lecture, les retours ont été nombreux ; c’est cool ! et la vie de ce travail ne fait que commencer son long chemin.   si j’avais un appareil numérique, je vous montrerai l’enveloppe de la s a c d mon enveloppe.   une grande enveloppe kraft, où vous écrivez tout d’abord le titre de l’œuvre, vous cochez ensuite une case pour définir la catégorie de l’œuvre, nombre de pages.   ensuite…   auteur(s) :   moi c’est auteur, sans s.   j’écris donc grégory …. dit greggory eess.   déposé le nom et adresse du déposant tél/mail       et voilà… en route pour cinq ans, mon numéro de sociétaire me parviendra par courrier.       que du bon donc, profondément heureux, me surprenant à penser parfois que j’ai de la chance, ce qui en général ne fait pas réellement partie de ma façon de voir les choses, la chance, ou alors la chance de ceux et celles qui la provoquent.   ces derniers jours lorsque des choses vraiment importantes se produisirent, arrivèrent, vous avez envie de monter sur une table en bois, de sabrer un bon magnum de champagne, et d’arroser, d’arroser ce que vous aimez ; à coup de champagne !   mais ce que vous aimez ne sont pas là, ils sont d’où vous venez ; ou bien ne sont plus là du tout d’ailleurs. alors dans ces moments là, ces derniers temps, vous avez réellement envie, réellement envie de donner, de partager, vous avez enfin fini de faire le tour, maintenant que toutes les failles ont été colmatées avec du rebouchetout, maintenant que toutes les fuites ont été réparées, à la force du poignet, maintenant que le sang ne coule plus, que les plaies sont pansées, qu’il fait beau, que le soleil brille, qu’il n’y a plus de nuages, il est temps à nouveau de redistribuer son bonheur, son bien-être son envie sa passion ; sa vie.   lorsque vous attendez le métro sur le quai a, il passe toujours sur b le quai d’en face en premier, c’est une loi, c’est comme ça, renseignez vous vous verrez et regardez demain matin vous penserez à moi. la police, les taxis ne sont jamais là quand vous avez besoin d’eux, ils arrivent toujours plus tard, ça aussi c’est une règle.   je suis donc sur le quai du métro où le métro n’arrive pas !   - c’est d’abord en face, pis après à toi ok ??   - ben oui mais ça fait le dixième qui passe là !!   - j’te dis que c’est comme ça, c’est tout !!   - ok ok j’attends !   mais le métro arrive toujours, tôt ou tard.   partager, offrir le fruit de mon travail, de mon courage, séparer dans deux assiettes le sauté d’agneau que je viens de cuisiner et que je déguste sous le soleil de ma terrasse, dans mon jardin à moi, derrière ma maison à moi.   avec ces derniers jours, trop pleins, trop pleins de bonnes choses, de bonheur, que vous êtes obligé de vouloir les partager, avec une jolie 'tite gonzesse par exemple, mais bien quoi, une vraie bien petite minette quoi!! pas... ça! bref ! le truc est que je ne sais pas et ne souhaite pas d’ailleurs, donner à n’importe qui, trop sélectif le garçon ; très sélectif !   c’est les moments où on se dit tous, « p’tain si j’vais des tunes là, j’f’rais venir tous les gens que j’aime pour une super belle fête dans ma grande maison. » si vous voulez, là, c’est le trop plein de joie et de bonheur qui m’a rendu triste ; excellent nan !!! fort heureusement, nous avons aujourd’hui moult moyens de communications pour assouvir nos envies (euh de comm !!), et être proche de ceux qu’on aime.   quant on est heureux, on pense à ceux qu’on aime naturellement !   ahlàlàlàlà ; en tout cas ; tout vas bien donc sur la planète eess de la planète marseille !             vivre et vivre à marseille, marseille c’est au moins deux fois vivre ; c’est vivre vivre vivre marseille !!!!   marseille regorge de vie, comme elle regorge de lumière, de couleurs, d’endroits, de recoins, d’âmes, de diversité ; d’immensité ; grande ; vaste ; très vaste !   vous ne traversez pas marseille comme vous traversez paris du nord au sud à pied en disons on va dire une heure et demi, deux heures ; là non ; comptez la journée !! paris en superficie c’est la 113éme ville de france marseille la 4éme ! marseille c’est 240 km2 de superficie, dont 100 km2 de nature ; 57 km de façade maritime ; dont 24 de calanques…   le vieux port de marseille… et j’en connais quelque un des ports en france, pas tous certes, mais le vieux port de marseille, a vraiment du caractère, c’est un lieu de vie, un haut lieu de vie, de rencontres, de mélange ; d’échange !   j’aime rester des heures face au port, ou derrière le fort saint-jean bâtie au xii siècle, dominé par une jolie tour dite tour carré, construite elle au xv siècle ! il y a là, plein d’histoire, c’est comme lorsque vous êtes dans la cour carré du louvre, en plein milieu de la nuit, il se passe quelque chose là, à cet endroit ; à cet instant ! là c’est pareil, sauf que là, quand vous regardez devant vous ; il y a la mer…       vous voyez les voiliers naviguer, entrer ou sortir du vieux port, les ferries arrivant du maghreb de la corse, les gens au balustrade, le soleil qui brille, puis vous les voyez partir aussi ces ferries, vous les regardez glisser doucement, quitter la terre, puis vous les suivez des yeux jusqu’à ce qu’il deviennent un point sur l’horizon ; puis jusqu’à ce qu’ils disparaissent. cet endroit est magique, aux beaux jours, puis l’été, le soir, les petits barbecues sont omniprésents, les quidams descendent sur les gros rochers prés de l’eau, installent leurs petits barbecuse maison en équilibre, un poste de radio, et la vie ; le bonheur est là ; rien d’autres !   je garde en mémoire cette image de mon premier voyage à marseille, en 1997. a ce même endroit, j’avais été touché et ému, de voir bon nombres de magrébins passer leurs soirées ici, écoutant leurs musiques, grignotant un bout, et regarder les ferries quitter la terre où ils vivent, vers la terre d’où ils viennent.   cette image m’avait vraiment marqué, je ne l’ai jamais oublié, souvent citée en référence pour décrire marseille ; et je l’ai retrouvée dès mon arrivée ici.   sous le soleil, sous la chaleur, quand le soleil cogne, le vieux port se transforme en fourmilière, en lieu de vie, de détente. ils passent là, s’assieds là ; tous les habitants de la tour de babel, les champs-Élysées marseillais, un brassage culturel sans anicroche, un mixte de couleurs, d’origine de langue, jeunes vieux vieux jeunes sont là, tous là, et moi aussi je suis là, au milieu de ce balai, heureux comme un prince, gai comme un enfant ; ému comme un amoureux !!   car vivre ici dans ce bouillonnement culturel, dans cette ville dans ce brassage ethnique dans cette mixité, vivre ici, au milieu des mats, des coques, sous ce soleil de plomb, sous cette lumière azur relève du bonheur, de la joie de l’émotion, il se dégage ici ce qui se dégage de londres, une mixité un mélange culturel coloré et qui vit là ensemble sans aucun problème, la différence de chacun faisant la force de tous, comme à londres, cette entente tranquille, jovial heureux de vivre ensemble.   journée ensoleillée du mois d’avril, belle et grande journée, à vélo, les plages emplies de monde, les terrasses, les toutous premiers baigneurs dont j’ai failli faire partie (rien que pour le fun un tit regret d’ailleurs !) la corniche kennedy surplombant la mer, l’horizon dégagé à perte de vu, des voiliers éparpillés sur cette étendu ensoleillée et bleutée ; au loin… les iles du frioul, le château d’if.   les terrasses de bord de mer, sous la corniche, les gens sur les rochers, les pieds dans l’eau ; dégustant là un mozzarella tomate ; ou bien même un jambon beurre ; que sais je !   une longue ballade face à la mer, tout en étant en ville, réellement en ville ; un contraste intéressant ! la corniche est un véritable balcon sur la mer qui possède un trottoir à deux niveaux séparés par un banc continu de 1800 mètres, ce qui en fait tenez-vous bien le plus long banc du monde !   ce mélange est partout ; et les marseillais sont… fous !!!   ils sont terrible les marseillais, une identité, une vraie personnalité, un accent ; un parlé !! attention, c’est pas n’importe qui les marseillais ; fier d’être marseillais, n’est pas un slogan en l’air ; c’est une vérité.   si vous feuilleté les guides sur marseille, on vous y parlera du port, du fort saint jean, du palais longchamp, du quartier du panier, du prado, des calanques, de la corniche kennedy et de pleins d’autres choses encore, mais on ne vous parlera pas… des chauffeurs de bus !   et bien c’est une erreur, et heureusement greggory eess est là pour rectifier ce travers !   les chauffeurs de bus marseillais… tranequille !   deux chauffeurs qui se croisent sur la route, se connaissent, se font signe, s’arrêtent pour se dire bonjour, parler un peu ; au beau milieu de la route ; de la circulation. puis vient du fond du bus la voix d’un vrai marseillais dont l’accent ne laisse aucun doute sur cette provenance se fait entendre :   - « oh frère, on va peut-être y aller là… »   et le chauffeur de rétorquer   - « ah ça va ça va… »   et de redémarrer.   un jour dans un bus qui me menait à un rendez-vous où je souhaitais arriver à l’heure, légèrement pris dans la circulation, je me déplace jusqu’au chauffeur et lui demande :   - « vous pensez que nous allons arriver à l’arrêt (x) dans combien de temps (monsieur le chauffeur de bus) ?   - « a l’arrêt (x), (un temps) à ça dieu seul peut le dire ! »   lorsqu’il me répliqua de la sorte, il avait balancé sa tête en arrière, tranquillement reposé sur le dossier de son fauteuil, et m’avait servit le tout d’un sourire détendu tranequille.   un matin, assis dans un bus matinal le chauffeur met le contact, fait rouler sa carcasse de fer, va pour sortir de la station, et voit une patrouille de police enlever un véhicule gênant sur la chaussée gauche, et sur la droite un autre véhicule mal garé. entre les deux, l’espace juste mais suffisant pour y faire passer le bus. le chauffeur, voyant cet obstacle peu commun à son parcours quotidien fit un arrêt devant cette situation. sur le trottoir droite, se trouvait aussi plusieurs contrôleurs et conducteurs qui jaspinaient là tranequille tous ensemble en contemplant la police déplacer le véhicule gênant. notre cher marseillais de chauffeur, stoppa le moteur de l’autobus, et descendit quelques instants échanger avé les collègues.   tranequille le type ; tranequille !   au bout de quelques minutes, les passagers commencèrent à remuer du postérieur ; et le chauffeur de répliquer :   - « a ça va ça va …. »   il s’est remit à son poste, démarra l’engin, et manoeuvra son bus entre les deux véhicules qui n’avaient pas bougé d’un poil !   nous sommes bien d’accord que notre chauffeur aurait pu effectuer cette manÅ“uvre d’un trait, dès le départ, sans faire de pose avé les collègues !! et bien non !! là non !! et ça moi j’adore !       marseille est une ville où les gens prennent le temps de regarder autour d’eux, d’écouter, de regarder, les gens parlent entre eux, ils dialoguent ; ils échangent ! ils sont réceptifs à ce qui se passe là, autour ! il y a là une vraie vie.   j’ai toujours eu un faible pour les contacts comme ça, dans la rue, saisir un petit truc anodin, et du coup en faire un petit acte de vie, que vous partagez là, avec une personne, un petit instant, une blague, un je ne sais quoi de contact improvisé, parfois bien plus sincère que de longs échanges autour d’une table enfumée. moi j’aime ça et je me nourris de ça !     il y a quelques semaines, par une longue ballade (vous l’avez devinez…à vélo) je remontais la canebière laissant l’image du vieux port habiller mon dos, j’arrivai à un feu rouge, où se trouvait déjà, trois policier à vtt. il faisait beau chaud, les autos avaient les vitres ouvertes, au feu rouge beaucoup de scooters. j’arrivai donc avec mon vélo class comme un prince et gai comme un pinson, puis posant pied au sol, je fis d’une voix suffisamment posée pour qu’elle concerne ce groupe de policier   - « suivez moi les gars, on va les attraper par derrière !! »   le premier se retourna avec une belle et franche banane, il ne pouvait donc rien dire, car je l’vais fait rire, puis un autre, se retourna à son tour, et me toisa du regard. j’avais acquis, sur cette scénette mon public, c'est-à-dire que les gens à scooters, aux vitres baissées des autos avaient suivis, et avaient ; bien entendu ; rient à leurs tours. ne pouvant rester comme cela devant mon public, mon esprit divin m’envoya cette réplique que j’offris directement à l’intéressé :   - « excusez moi je croyais qu’c’était le gign»   dimanche dernier, c’était avec les vieux pécheurs marseillais sur le vieux port, sardines grillées, pastis, invité à la petite fête qu’ils faisaient près de leurs bateaux, juste comme ça ce contact, ma silhouette sur le vélo, curieuse, aux aguets bras nus tant il faisait chaud, un contact, deux trois paroles, une heure et demi passé ensemble. au bout d’une demi heure, je distribuais leurs délicieuses sardines grillées sur le port, aux passants ; c’était ; trop top ! le plus vieux et plus barbus d’entre eux (mon préféré), me disait avé l’accent « oh tu travailles pas dans la comm toi ! » en appuyant bien sur comm !! c’est vrai que j’vais la patate, et que c’était je pense à voir, en tout cas j’en ai refilé beaucoup des sardines après m’être bien gavé moi-même. certaines personnes me disaient « c’est gentil mais je sors de table » et moi de leurs répliquer « mais moi aussi je sors de table… allez soyez cool !! » et hop ils tapaient dedans !! tout le monde était heureux, les pêcheurs et surtout mon petit papy marseillais m’ont chaleureusement conviés à revenir ; ils vont donc me revoir très bientôt. je suis reparti sur mon vélo, vers les plages, le long de la corniche, le ventre bien garni ; et deux pastis dans le guidon. 18:02 lien permanent | envoyer cette note   créer un blog sur haut et fort  | votre blog gratuit   les derniers blogs mis à jour | les dernières notes publiées | les tags les plus populaires déclarer un contenu illicite | conditions générales d'utilisation  | hautetfort est une marque déposée de la société blogspirit  | créez votre blog !

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