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dimanche 21 octobre 2007
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une balade pour marseille
pour prendre la mesure de la cité phocéenne et s’imprégner de son esprit, il faut "monter" à notre dame de la garde un jour de grand beau temps ou un jour de mistral et là c’est le paysage qui vous saute au visage, car il arrive par bourrasques.
jetez un regard circulaire sur la ville qui vous entoure. d’un côté il y a les collines qui encerclent la ville : l’estaque, l’etoile, le pilon du roi, le garlaban et le massif des calanques. de l’autre côté c’est la mer, les îles et le grand large, " le grand bleu " barré par l’horizon. lorsqu’on se trouve à la bonne mère notre regard est attiré par le vieux port, cette matrice qui féconde la cité phocéenne.
pour le vieux port, le meilleur moment, c’est le matin, vers huit heures, huit heures trente, l’heure où les cafés se réveillent et ouvrent leurs portes. je ne vous parle pas des jeux de lumière subtils sur le lacydon, allez-y et regardez, c’est magique ! boire un café le matin de bonne heure à la terrasse d’un bistro, c’est prendre le pouls de la ville et découvrir un peu de son âme.
son âme se trouve derrière la mairie, au panier. a lui tout seul, il mérite un livre. c’était le quartier des marins et des prostituées, que les nazis rêvaient de détruire. et ils l’ont fait en 1943, tout au moins en partie. marchez dans ses rues et laissez vous guider par son esprit !
en face, du côté de l’abbaye de saint victor, il y a les arsenaulx où se trouve la librairie de jeanne laffitte et dans l’entrée, à droite monte un escalier en haut duquel... mais c’est une autre histoire.
quai de rive neuve avec ses bateaux, on se prend à rêver de l’époque où les mats faisaient comme une forêt dense, à travers laquelle on apercevait la tour carrée du roi rené, l’église saint laurent et le clocher des accoules.
le vallon des auffes se trouve un peu plus loin sur le bord de mer, en contrebas de la corniche. au monument aux morts des guerres d’orient, à gauche, on descend la rue des dardanelles jusqu’au parking, et on continue à pied vers le port. là on change d’ambiance, ce n’est plus marseille. il paraît que les gens qui y habitent disent qu’ils montent à marseille lorsqu’ils sortent de la calanque. car c’est une calanque, urbaine la calanque, mais une calanque quand même. il faut y aller le matin de bonne heure ou éviter les jours d’affluence. le matin, le port est plein de soleil et les touristes ne sont pas encore là . on peut en faire le tour et sentir vibrer la ville toute proche. si le cÅ“ur vous en dit, ou que vous avez gagné au loto, allez manger la bouillabaisse, un soir, chez "fon fon" ou dans un des autres restaurants qui bordent le port.
plus loin entre le vallon des auffes et le pont de la fausse monnaie se cache un monde à part, le petit nice. un endroit typiquement méditerranéen qui échappe aux touristes. il est enserré entre la corniche et la mer. l’accès se fait par un dédale de ruelles. les parcourir à pied est un régal. laissez la voiture au parking du marégraphe, traversez la corniche. descendez un escalier sur le côté gauche du pont et vous vous retrouvez au niveau de la mer dans l’anse de la fausse monnaie. le cheminement va au plus prés de la mer. il passe devant l’anse de maldormé, puis celles de la batterie des lions, des cuivres et enfin l’anse de la malmousque dominée par la batterie qui est une caserne occupée par la légion étrangère. À chaque anse correspond une calanque et un port. cet endroit est un endroit rescapé du tourisme où on trouve encore des gens qui prennent le frais ou le pastis devant le cabanon. ne les dérangez pas, ils pourraient m’en vouloir.
de la corniche on découvre l’ÃŽle degaby, ainsi dénommée car elle appartenait à liliane degaby, qui l’a reçu en cadeau de son mari dans les années 1914. on découvre aussi le château d’if toujours planté sur son île, et qui garde encore le souvenir du comte de monte cristo et de l’abbé faria. merci alexandre dumas !
et voilà on y arrive, c’est david, toujours aussi nu et toujours au milieu du carrefour.
À partir des plages, on suit le bord de mer, la vieille chapelle, la pointe rouge, la campagne pastrée, la grotte roland, la madrague, montredon. ce sont comme autant de villages. marseille était appelée : la ville aux cent villages. après c’est une petite route sinueuse qui surplombe la mer, au bout ou presque au bout il y a les goudes.
le village des goudes est un port de pêche bordé de restaurants et de cafés où il fait bon prendre un cappuccino au soleil. un fortin de la deuxième guerre mondiale domine le petit port et son hameau. où quelques pêcheurs professionnels pratiquent encore le métier.
on fait un détour à pied jusqu’au fortin en empruntant le chemin de la batterie sur la gauche juste à l’entrée du village. la montée se fait facile et prend cinq à dix minutes à peine. vue du fortin, l’île maïre semble protéger le port et son village des assauts du large. en arrière le cirque de saint michel d’eau douce, avec ses lames et son rocher nous toise avec obstination.
la route se termine un peu plus loin à callelongue, c’est un résumé des calanques, il parait ! c’est surtout le bout de la route, le terminus du « car ».
après, ben après il y a sormiou, morgiou, sugiton, en vau, de vraies merveilles et bien d’autres histoires...
texte : bernard dejean
photos : isabelle et bernard dejean
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publié le jeudi 10 novembre 2005mis à jour le vendredi 16 décembre 2005
par bernard dejean
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publié le mercredi 2 novembre 2005
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