randonnées: les calanques de marseille à cassis 1
randonnées: les calanques de marseille à cassis 1
les
calanques de marseille ŕ cassis, 14 heures de bonheur...
9-10-11 novembre 2002
9 novembre 2002 - étape
1
marsillargues - sormiou
4h45 de marche & 0h50 de pause
(11h55 à 17h30 donc 5h35 dont 0h30 de pause déjeuner
et 20 min de pauses diverses)
5h45
: réveil à montpellier, préparation du départ
pour marseille pour y récupérer arnaud. au même
moment, celui-ci se lève à lyon, enfin bon, s'il
a entendu son réveil
la météo avait
annoncé du beau temps, mais il commence à pleuvoir
et plus je me rapproche de marseille, pire c'est. j'espère
que le temps va se calmer mais le ciel reste vraiment très
nuageux.
6h40 : le tgv d'arnaud part de lyon part-dieu, avec
arnaud dedans, si tout va bien.
8h25 : tous les deux arrivent à la gare de
marseille saint-charles, en même temps !
8h30 : nous partons ensemble vers cassis. nous avons
en effet décidé d'y garer la voiture. nous reviendrons
ensuite à marseille (en bus ou en taxi) pour y commencer
la randonnée. ainsi, nous trouverons la voiture à
l'arrivée (et entière, parce qu'à marseille...).
en sortant de la gare, les indications pour cassis, ce n'est pas
monnaie courante alors nous perdons pas mal de temps, plus d'une
heure à vrai dire, pour trouver la bonne route. cela nous
a au moins permis de visiter un peu marseille, notamment ses quartiers
nord même si ceux-ci ne sont pas trop touristiques... finalement,
nous avons eu recours aux forces de l'ordre "dis monsieur,
c'est où cassis ?".
10h00 : nous arrivons finalement à cassis,
merci la police. objectif : trouver une place de parking pour
garer la voiture pendant le week-end. il n'y en a pas une de libre,
même dans les zones payantes : bienvenue dans le sud ! après
avoir tourné pendant 15 minutes au moins, nous trouvons
finalement une place (après une petite marche arrière
dans un sens interdit soit dit en passant
). apparemment,
la place n'est pas payante mais par acquis de conscience, nous
décidons d'aller demander confirmation à l'office
de tourisme (après une belle rando, ce serait dommage de
revenir à la voiture pour y trouver une prune
). a
l'office du tourisme, nous apprenons qu'il n'y a pas de bus pour
marseille avant 15h00 cet après-midi, qu'importe, nous
prendrons un taxi. avant cela, il nous faut passer à la
gendarmerie pour avoir confirmation de la gratuité de la
place de parking et commencer ainsi notre rando l'esprit libre.
10h30 : gendarmerie de cassis, je fais la queue
devant le guichet, à observer l'agent à l'accueil
dont la nonchalance en dit long sur le temps qu'il me reste encore
à attendre. lorsqu'enfin, après plus de 10 minutes
bien tassées, j'en arrive à lui demander si la place
où je suis garée est payante ou non
il me
répond avec l'amabilité d'une porte de prison qu'il
n'en sait pas plus que moi ! super, me voilà bien avancée...
la gendarmerie n'est plus ce qu'elle était. enfin bref,
la place est donc gratuite par défaut, et dans le cas contraire,
je me souviendrai de ce gars-là ! notons donc pour nos
amis randonneurs que cette rue qui passe le long du parking des
mimosas, est en en sens unique, elle est idéale pour stationner
pendant le week-end. je retrouve arnaud qui glande devant la gendarmerie
et qui n'a visiblement qu'une envie, c'est de commencer enfin
cette satanée rando ! nous prenons tout de même le
temps de prendre un café au bar la fontaine (amis randonneurs
: n'hésitez pas à vous y arrêter au passage,
l'accueil y est sympa et la gérante bien serviable). nous
allons ensuite chercher un taxi pour rejoindre le départ
de la rando. le chauffeur qui nous prend est très sympa,
c'est un ancien taxi parisien qui passe ces dernières années
dans le sud, au soleil. nous avons grâce à lui le
droit de profiter de commentaires touristiques.
11h30 : nous arrivons finalement au départ
du gr. nous payons le taxi (40 euros, c'est un peu cher mais pour
aller dans les calanques, il faut bien... et puis nous avions
les commentaires quand même...). nous effectuons enfin nos
premiers pas vers cassis. nous nous élevons progressivement
au-dessus de marseille. au bout de 10 minutes, arnaud s'arrête
soudain "elle est où ma veste ?" le doute
.
nous avions le numéro de téléphone de l'office
du tourisme de cassis, arnaud sort son portable (merci le portable,
hein arnaud...). il récupère ainsi le numéro
de téléphone du bar la fontaine : la veste n'est
pas là, elle est donc dans le taxi (ça, c'est de
la logique) ! il rappelle l'office du tourisme, récupère
le numéro de la centrale de taxi, et de chauffeurs en chauffeurs,
tombe sur le nôtre : celui-ci a bien retrouvé la
veste, nous la récupérerons donc en rentrant à
cassis. .. cool
11h55 : nous repartons après ce triste épisode,
arnaud est soulagé (bon, d'accord, il ne va pas falloir
qu'il fasse trop froid...) et moi aussi par la même occasion.
cette fois c'est bien parti. nous profitons d'une vue sur le port
de marseille derrière nous et après 20 minutes de
marche, nous arrivons de l'autre côté de la butte,
nous apercevons alors le fortin des goudes. nous longeons ensuite
la côte jusqu'à la première calanque, celle
de callelongue. c'est là que la route goudronnée
s'arrête.
13h30 : l'arrivée dans callelongue n'est
pas terrible, car cette première calanque n'est pas très
jolie. c'est un petit village de pêcheurs qui, même
en cette saison, est peuplé de touristes, il faut dire
que le soleil est revenu et qu'il est bien agréable de
marcher par un temps pareil.
14h00
: pause déjeuner au bord de la mer. des embruns nous tannent
le visage et le fond de l'air est frais, nous ne resterons pas
trop longtemps sur place.
14h30 : nous repartons, rassasiés, sur la
route des calanques en direction de sormiou. le paysage est vraiment
splendide et par endroits, nous commençons à voir
les eaux turquoises et limpides des calanques à venir.
nous devinons également la presqu'île de toulon au
loin. après avoir longé la côte, nous remontons
un peu vers l'intérieur des terres vers le col de sormiou.
l'arrivée au sommet après 200 m de dénivelé
(une petite formalité dixit arnaud) est marquée
par un vent qui souffle fort et il ferait presque froid ! la calanque
et le village de sormiou, où est situé un centre ucpa, nous attendent en bas.
17h00 : arrivés dans le village, nous décidons
de nous écarter un peu du gr pour trouver un endroit où
planter la tente (il est déjà tard et le soleil
ne va pas tarder à se coucher). nous passons à côté
d'une maison de vacances qui pourrait bien faire l'affaire mais
nous continuons un peu et 150 m plus loin, nous arrivons sur un
point de vue magnifique. nous restons là jusqu'au coucher
du soleil, admirant le paysage et cherchant un coin pour mettre
la tente mais il n'y a rien qui nous convient (c'est pas assez
plat ou trop petit). nous revenons donc un peu sur nos pas et
nous dirigeons vers la petite maison que nous avions vue un peu
avant.
17h30 : nous plantons la tente. sur un commun accord
et n'ayant plus que 2 l d'eau chacun pour le lendemain, nous décidons
de cuire les pâtes à l'eau de mer... ok, c'était
peut-être pas une bonne idée... mais poursuivons
quand même. nous allons donc chercher de l'eau et nous en
profitons (une fois les poches à eau remplies bien entendu
!) pour nous faire, à la frontale, un bain de pieds fort
agréable dans cette fraîche eau salée ; avec
prudence tout de même, il ne s'agit pas de tomber complètement
à la flotte ! les cieux sont étoilés, il
fera sûrement très beau demain. nous remontons ensuite
à la tente pour y préparer les pâtes et la
soupe... miam pour l'instant, beurk ensuite... en effet, une fois
cuites, nos palais subissent l'agression de ces pâtes à
l'eau salée ! nous avons faim, et nous les mangeons tout
de même, je n'arriverai pas au bout de mon assiette, ça
en devient écurant
! arnaud termine mes pâtes, et s'attaque à la soupe
chinoise... seulement, la soupe c'est encore pire ! et cette fois-ci,
il renonce à la moitié de sa soupe... pendant ce
temps, la pipette de la poche à eau douce d'arnaud, coincée
sous son sac, a répandu pas mal d'eau par terre, bilan
: c'est la cata, nous en sommes tous les deux à nous contenter
de 2 l pour la journée de demain, il va donc absolument
falloir trouver de l'eau douce.
20h20 : chacun dans son duvet et hop, dodo ! quelques
minutes plus tard, il nous faut déjà ressortir pour
aller boire un coup du peu d'eau douce dont nous disposons...
la soif était vraiment trop forte
la suite...et
fin
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