les 4000 des alpes

les 4000 des alpes ma saison 2001 d’escalade et d’alpinisme   (mise à jour du 17 décembre  2001)           -         le 17 novembre 2001 : la croix de provence (946m) par le tracé vert de l’ecaille de la tortue et le gouffre du garagaï, descente en rappel (30m) à la brèche des moines, puis tracé bleu qui ramène au tracé jaune qui descend au refuge cézanne  (f , sainte victoire) avec patrice lavanant. on s’est pris la pluie à la descente, on ne pouvait pas dire qu’on ne s’y attendait pas.   -         le 27 octobre 2001 : la croix de provence (946m) par l’enchaînement les moussaillons - l’arête du jardin – arête sud ouest de la croix  (ad+/d- , sainte victoire) avec pierre-yves petton. longue escalade qui nous a occupé 6h (avec les pauses..) sur près de 400m de hauteur. la 1ère voie est équipée espacée, dans la deuxième il n’y a quasiment rien et dans la dernière il y a 5 pitons… autant dire que les coinceurs et friends sont indispensables, voire même quelques pitons au cas où, puisque l’itinéraire n’est pas toujours évident à trouver. pour une description du topo de la course, cliquez ici, pour le récit de la course cliquez ici   -         le 26 octobre 2001 : crêt saint michel (300m) par le grand dièdre jaune  (d/d+  l1 :5b ;l2 :5a ;l3 :4b ;l4 :4c+ ;l5 :4c+ ; calanques secteur de morgiou) et par la paroi noire (d-  l1 :3b ;l2 :4b ;l3 :4c ;l4 :4a ; calanques secteur de morgiou) avec pierre-yves petton. la sortie par du grand dièdre est pour le moins originale. ne pas emmener le sac à dos, je n’en dis pas plus !   -         le 14 octobre 2001 : le baù des vespres (1011m) par l’arête du grand couloir  (ad , sainte victoire) avec pierre-yves musellec. descente par le grand couloir (câbles). prendre coinceurs et friends car certaines traversées sont quelquefois exposées.   -         le 13 octobre 2001 : la grande candelle par l’arête de marseille (454m)  (d+ , calanques secteur de luminy) avec laurent marsal. incontestablement une des plus sublimes escalades des calanques avec son pas de la candelle unique dans son genre. la première longueur est patinée. attention avant l’arrivée  au sommet puisqu’un récent éboulement oblige à contourner un mur surplombant par la droite en utilisant le relais de la voie ‘les fleurs du mal’. pour le récit de l’escalade cliquez ici.   -         le 7 octobre 2001 : tour du bec de sormiou par la vire de la momie (50m env. j)  (pd+ , calanques secteur de sormiou) avec patrice lavanant. sympathique escalade très bien équipée avec quelques pas de iv/iv+ ici et là. il y a aussi de la marche, du rappel, bref un bon entraînement pour toutes les manip’ de corde. le rocher est adhérant, contrairement à l’arête de l’extrême bec qui est bien patinée. après les pluies diluviennes de la matinée, cette sortie était inespérée.   -         le 1er octobre 2001 : contreforts du pelvoux (2000m env.) par la voie orage d’étoiles  (d+ , ecrins secteur pelvoux). participant thomas verroust. nouveau :pour une description de l’escalade sur camptocamp.com cliquez ici. quel bonheur ces dalles ! ailefroide désert avec de chaudes couleurs automnales, un souvenir inoubliable.   -         le 30 septembre 2001 : socle de la candelle (250m env.) par le temple  (td- , calanques secteur de luminy). participant thomas verroust. on s’est arrêté dans la 7ème longueur (sur 9). cette paroi est particulièrement verticale, et l’équipement, quoique récent est hyper espacé. 4 points sur 25m bien raides par exemple. on s’aperçoit que les rééquipeurs n’ont pas replacé tous les points, c’est dommage. les 5c indiqués ici valent des 6a ailleurs ! dans le haut le rocher est médiocre. la descente en rappel sur 20m sans toucher la paroi est inoubliable !   -         le 29 septembre 2001 : rocher des goudes (258m) par le dièdre aigu  (ad+  l1 :5a ;l2 :5c, calanques secteur des goudes). participant thomas verroust. un vent à décorner les bœufs, un ciel couvert et hyper menaçant, et ce qui devait arriver arriva : la pluie qui anéantit nos espoirs à l’issue de cette voie d’échauffement.   -         le 22 septembre 2001 : crêt saint michel (300m) par le « grand dièdre rouge » combinaison du grand dièdre jaune et de la directe (d+  l1 :5b ;l2 :5a ;l3 :4b ;l4 :4b ;l5 :5c, calanques secteur de morgiou). participant thomas verroust. l’équipement est hétérogène. les passages-clef sont bien équipés, mais l’équipement oscille entre école et montagne. partis pour faire le grand dièdre jaune, on s’est retrouvé dans un grand dièdre rouge qui était aussi superbe !   -         le 14 septembre 2001 : rocher saint michel (322m) par le toit de garrigou (td- l1 :4c ;l2 :6a ;l3 :3b, calanques secteur des goudes) avec pascal. l’équipement est relativement bon sauf dans la dernière longueur pour laquelle coinceurs ou friends peuvent être éventuellement utiles ponctuellement. pour la descente le rappel de 30m au-dessus du grand couloir est commode. il est facilement repérable en longeant le bord s de la face grâce à un gros cairn en forme de muret indiquant les premiers mètres à désescalader prudemment. nouveau :pour une description de l’escalade sur camptocamp.com cliquez ici   -         le 8 septembre 2001 : col tuckett (3529m)  (f, ecrins secteur pelvoux) par la voie normale des agneaux. nous étions partis pour les agneaux mais au col tuckett le sommet était bien pris dans le brouillard et il neigeotait. nous nous sommes donc arrêtés au col, et puis pour une première course d’alpinisme pour patrice c’est déjà pas mal ! on trouve la neige dès 2700m et en continu à partir de 2900m sauf au col du monêtier qui est sec.   -         le 2 septembre 2001 : escalade à la tête de la maye : voie ni po ni maye (td-, 2 pas 6a+>a0 et 5+ obligé, ecrins secteur oisans). participant : thomas verroust, qui m’a lâchement laissé faire les 5 premières longueurs avant de se réveiller. la voie est assez inhomogène. la dalle de l7 est sublime, dommage que l’on croise souvent des vires herbeuses ou caillouteuses, et qu’il soit quelquefois difficile de trouver la voie entre gay pied et de maye en pis. temps superbe, il a reneigé dans le haut vénéon au-delà de 2800m, mais la neige fraîche semble fondre rapidement.   -         le 26 août 2001 : échec à l’arête ouest de la pointe des aigles (3336m, ecrins secteur oisans). le versant o du col des chamois qui doit être emprunté à la descente nous a semblé vraiment trop dangereux, d’autant plus que nous avions volontairement laissé nos crampons à la voiture. facteur aggravant, la semelle fraîchement posée sur les nepal top de laurent commence à se décoller ! nous nous sommes donc arrêtés sur la moraine du vallon des etançons en face de notre pointe, ne trouvant aucun plan de rechange après le pitoyable bilan matériel : pas de crampons + 1 semelle de nepal top qui ne demandait qu’à se décoller. l’aller-retour châtelleret-berarde que j’ai fait la veille au soir en 2h pour récupérer mes chaussons oubliés à la voiture n’aura servi à rien… l c’est d’autant plus dommage que le temps était magnifique et que le bivouac au-dessus du châtelleret était royal juste sous la meije.   -         le 8 août 2001 : escalade de l’aiguille de sugiton par la directe (ad+) (calanques, secteur de la luminy) avec gilles rousset. la dernière longueur est longue (45m), gare au tirage. il est préférable de ne pas avoir de sac à dos pour ramoner la cheminée de la dernière longueur. descente par le rappel à l’arrivée de la voie de l’arête du vallon et retour par un sentier au-dessus de morgiou de nuit pour ne pas être repéré par les gardes forestiers des calanques…   -         le 5 août 2001 : ailefroide orientale par l’arête sud (massif des ecrins secteur pelvoux, 3847m) (f+) avec pierre-yves petton qui a rencontré ses amis italiens enrico et silvano. j’étais d’abord parti pour réaliser l’ailefroide centrale par la voie normale parce que j’avais envie d’une course peu fréquentée un dimanche d’août. dans mon esprit aussi l’ailefroide centrale était le sommet des ailefroides… quelle ne fut pas ma désillusion d’apprendre au refuge que c’était l’ailefroide occidentale ! du coup, dépité, et n’ayant plus du tout du coup envie d’aller faire une voie en rocher pourri, on a fait la classique ailefroide orientale, très belle course par ailleurs, mais c’est toujours dommage d ‘« aller à pied là où l’on peut aller à skis » (je ne sais plus de qui est cette citation). comme on n’avait pas potassé la course on est monté trop haut avant de prendre les vires (quasiment jusqu’au col du glacier noir…). a noter que pour la montée on n’a pas pris les vires mais le couloir de neige qui débouche un peu plus haut (40° dans le haut) et qui est bien pratique lorsque les conditions de neige sont au rendez-vous.   -         le 4 août 2001 : col des ecrins versant glacier blanc (massif des ecrins secteur pelvoux, 3367m) (f) avec pierre-yves petton. partis pour faire la petite traversée de la barre des ecrins on a du renoncer en raison d’un temps exécrable à 3h du matin. avant de redescendre pour le refuge du sélé, on est donc allé faire un petit tour vers le col de la grande sagne, (histoire de repérer pour le ski…), mais on n’a pas pu atteindre le col. une énorme crevasse et une rimaye suivie d’une pente raide exposée au dessus de la crevasse conjuguées avec de la neige pourrie ont eu raison de nos ambitions. autre info : le tiers supérieur du couloir de barre noire est en glace.   -         le 3 août 2001 : pic de neige cordier par l’arête sud-ouest depuis le glacier blanc (massif des ecrins secteur pelvoux, 3614m) (f) avec pierre-yves petton. partis pour faire l’arête s du pic du glacier blanc, on a du renoncer : dès 6h du matin la barre des ecrins était déjà prise dans les nuages et le ciel se couvrait à la vitesse grand v ! on s’est donc « rabattu » sur neige cordier qui est un sommet bien panoramique.     -         le 28 juillet 2001 : dent du géant par la face sud-ouest (massif du mont blanc, 4013m) (ad- si l’on utilise les cordes fixes, d sinon). participant : manu. escalade particulièrement aérienne en altitude et qu’il est préférable d’attaquer l’après-midi au soleil, mais ce ne fut pas notre cas en raison des violents orages prévus pour l’après-midi. on a donc vaillamment attaqué à 7h30 (glagla, grosses chaussettes dans les chaussons). nous avons évité les cordes fixes mais après le passage-clef à la fin des plaques burgener, le rocher était glissant et ne correspondait plus du tout avec la difficulté annoncée dans notre topo (4b !). on s’est donc un peu aidé de la corde fixe, d’autant plus que les orages approchaient. a la descente il faudra noter la belle solidarité entre les cordées (de différentes nations) pour décoincer les différentes cordes lors des rappels et échapper à l’orage qui finalement n’a pas éclaté violemment. l’équipement global en cordes fixes n’est pas continu et je trouve cela un peu bizarre : à mon avis pour la sécurité, soit on choisit une « via ferrata » continue soit on n’équipe pas. ainsi, pour certaines longueurs non équipées quelques coinceurs ou friends sont malgré tout nécessaires.   -         le 27 juillet 2001 : pyramide du tacul par l’arête est (massif du mont blanc, 3468m) (d-) avec manu. superbe escalade sur du très beau rocher, les relais sont bien équipés et le passage-clef (surplomb en 4c) est équipé de quelques pitons. prévoir un jeu de coinceurs et des friends (n°1 à 3) et un rappel de 50m qui permet de descendre rapidement. le temps a tourné à l’orage en début d’après-midi si bien qu’on a dû vite redescendre en rappel.   -         le 23 juillet 2001 : échec dans la voie normale des grandes jorasses (massif du mont blanc) à cause de trop de neige… nous n’étions que deux à tracer et dès 4h du matin on s’enfonçait jusqu’au genou, donc on n’a mis 2h pour faire 300m de dénivelé. deux italiens qui ont tenté la course la veille ont également rebroussé chemin car ils s’enfonçaient jusqu’à la taille ! et facteur aggravant, les passages d’escalade des rochers du reposoir étaient aussi enneigés. devant l’impossibilité de tenir l’horaire et connaissant la réputation fort avalancheuse de certaines pentes sur le parcours, il était vraiment raisonnable de rebrousser chemin à 3300 m. les fortes chutes de neige de la semaine dernière se tassent donc petit à petit et il faudra attendre encore un peu avant de pouvoir réaliser sereinement cette course. le refuge boccalate est ouvert mais non gardé, et d’après le livre d’or semble peu fréquenté. le refuge est un peu laissé à l’abandon mais on y découvre normalement tout ce qu’on s’attend à trouver dans un refuge de haute montagne. dernière recommandation : le balisage italien (invisible) au départ de planpincieux vaut le coup d’être vu !   -         le 20 juillet 2001 : escalade de l’éperon ouest de l’eissadon (d) (calanques, secteur de la gardiole) avec laurent. magnifique escalade haute de 170m réservant de superbes vues sur les falaises du devenson et le plateau de castelvieil. la voie est relativement équipée, notamment dans les passages les plus durs, mais il faut tout de même prévoir des anneaux de corde, et même des coinceurs et friends au cas où l’on ne voit pas les vieux pitons rouillés. l’escalade se déroule dans un cadre particulièrement sauvage, à 1h30 de marche environ de cassis. malgré le grand ciel bleu et le mois de juillet on n’a croisé personne sur les sentiers, la plupart des randonneurs s’arrêtant à la calanque d’en vau.   -         le 16 juillet 2001 : escalade de l’aiguille de sugiton (calanques, secteur de luminy) par l’arête du vallon (ad-). magnifique escalade aux difficultés modérées, mais continues tout du long avec de superbes passages aériens. l’équipement est bon, sauf quand comme moi on voit pas les deux points du relais à 2m et qu’on sort coinceurs et friends pour un relais aventure…participant : laurent le projet initial était la grande candelle, mais devant l’interdiction estivale de certains secteurs des calanques et l’omniprésence de gardes mobiles, on a préféré ne pas risquer l’amende…   -         le 13 juillet 2001 : escalade à sormiou (calanques) sur la dalle du conglué. escalade pratiquée en solo, mais bon dieu que c’est lourd avec mes cordes de rappel méga-élastiques. même avec la poignée auto-bloquante c’est pénible à remonter. on a de la peine à se concentrer uniquement sur l’escalade !   -         le 8 juillet 2001 : traversée du pelvoux (ecrins, secteur pelvoux, 3943m). montée par le couloir mettrier (ad) et descente par le glacier des violettes (pd). participants : pierre-jean pour le mettrier avec le « photographe » claude denais en solo + laurent et gilles pour le glacier des violettes. le couloir mettrier est haut d’environ 300m et est incliné à environ 45° de moyenne. mais lors de notre passage, la glace vive apparaît déjà en quelques ressauts plus raides. un étranglement au milieu oblige à prendre les rochers rive gauche (ces rochers ne présentent pas de difficultés techniques mais il faut prendre garde à ne pas balancer de cailloux sur les seconds). de même pour la sortie qui est sèche. on a tiré des longueurs sur quasiment tout le couloir. sinon on aimerait pousser un grand coup de gueule contre un petit groupe de 8 alpinistes (une petite collective) qui : 1/ nous ont piqué une de nos deux cordes le matin de la course, heureusement on a galopé et on les a rattrapé. 2/ nous ont fait perdre 2h dans les rappels de la descente par leur lenteur.   on voulait tenter le couloir tuckett à l’origine mais devant le mauvais temps à 3h du mat’, on a préféré renoncer, heureusement cette brume dense est rapidement partie.   -         le 17 juin 2001 : croix de provence (massif de la sainte victoire, 946m). montée par le tracé noir (couloir des « libellules ») et descente par le tracé vert (passage de l’écaille de la tortue, 3c). plusieurs passages d’escalade jamais difficiles mais quelquefois exposés exigent la plus grande prudence. pour plus d’infos sur cet itinéraire contacter laurent.        

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