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bienvenue dans adobe golive 6 histoire générale des calanques d’après claude thomas préhistoire et antiquité · l’époque paléolithique avec la grotte submergée de la triperie dans la calanque de morgiou qui a fourni quelques silex dans des sédiments qui pourraient remonter à entre 100 000 ans et 300 000 ans ; découverte en 1985, la grotte cosquer présente une entrée à 37 m de profondeur. · la grotte des trémies à la pointe cacao, à la sortie ouest du port de cassis où des silex et des restes d’ossements pourraient remonter à la même époque. · la grotte cosquer, ornée de gravures et de peintures rupestres d’intérêt comparable à celles de lascaux ou de la combe d’arc, est unique en provence. elle comporte deux séries de dessins, l’une datée de -17 000 à -20 000, l’autre de -26 000 à -29 000. ces dates correspondent à l’époque de la dernière glaciation, lorsque la méditerranée était à -130m. · l’épipaléolithique (ou mésolithique), qui débute vers -8 000 ans, se caractérise par le réchauffement climatique qui marque la fin de la dernière glaciation et la remontée de la mer. les habitants du mésolithique vivaient exclusivement de petite chasse, pêche, collecte des mollusques marins et terrestres, et de cueillette. c’est à l’epipaléolithique qu’appartient la petite station du puits de segond (sormiou), fouillée en 1948. · le néolithique (- 6 000 ans) a été fouillé sur l’île de riou par jean courtin. d’autres sites des calanques ont fourni des poteries du cardial : île maïre et dans un abri de cortiou. le néolithique est certainement la période où la navigation a pris de l’importance même si on a pu prouver la navigation vers - 12 000 ans dans les îles grecques… a saint-michel d’eau douce, à la mounine, dans la grotte de l’ours, des silex taillés datant du chasséen ont été retrouvés, ainsi qu’à callelongue. au dessus de la calanque de morgiou, une petite grotte d’accès difficile a donné des ossements humains accompagnés de pointes de flèches en silex local, fragments de poteries et quelques éléments de parure (coquilles percées, canines de renard et défenses de sanglier percées). il s’agirait d’un ossuaire de la fin du néolithique. · pour l’occupation antique, un certain nombre d’abris sous roche a été utilisé par les grecs dès l’époque archaïque (vi-v ° siècle avant j.c). les fouilles du début du siècle ont en effet livré des vases grecs : grotte de l’argile, grotte du draïou ; ils pourraient être des dépôts d’offrandes religieuses qui perdurèrent jusqu’à l’époque romaine. · des découvertes ponctuelles à callelongue : des dolia (grand vase pour l’huile et le vin) ; à carpiagne et au logisson : sépulture sous tuile ; à sormiou : construction en petit appareil, poteries ; à morgiou : poterie sigillée (marquées d’un sceau) ; à castelviel : tombes romaines. · les épaves sous marines sont des témoins très précieux de l’histoire des échanges maritimes antiques. en particulier, les deux épaves du grand congloué qui datent du iième siècle av. j.-c. du moyen-âge au xviii° siècle : · un des plus anciens témoignages de l’occupation au moyen-âge fut la chapelle de st michel d’eau douce, datant peut-être du xii° siècle et détruite au début du xx° siècle. · en 1649, en remerciement pour avoir été épargné par la peste, le conseil de cassis érigea la chapelle de notre dame de la santé à la pointe de port miou. · le site des calanques fut de tout temps utilisé pour prévenir marseille des mouvements des navires ; une vigie au sommet de marseilleveyre est citée en 1302, une autre à riou en 1326 et celle du cap gros est mentionnée sur les cartes en 1830. · jusqu’au début du xix° siècle, les calanques furent exploitées par les hommes pour leurs ressources naturelles. les activités se répartissaient ainsi : agriculture et élevage des fermes (luminy, le logisson, la gardiole, le mussuguet, la fontasse). des cultures : citons les oliviers, les figuiers, les amandiers, les pois chiches et les lentilles, (vallon des escourtines). de l’élevage dès 1364 (territoire de mazargues). de nombreuses bergeries, ou jas, le jas du col de sugiton, le jas du parc de la grotte roland ; d’autres sont à peine décelables (jas de segond) ou ont complètement disparu (jas de la seigneurerie). des points d’eau : certains très connus comme la fontaine d’ivoire qui aurait accueilli, selon la légende, le banquet précédant la fondation de marseille. prélèvements sur « la colline » des espèces végétales: asperges sauvages, baies de genévrier, thym, romarin, mures, poires sauvages, les plantes aromatiques, ainsi que les « salades des champs » comme le pissenlit. de la chasse: chasse au vif (à la glue) pour capturer les appelants, chasse au poste pour tirer les grives et les ortolans, à l’agachon pour les palombes, au filet pour les cailles, sur le territoire de montredon, de mazargues et luminy. des ligneux (chênes, fascines de bois mort ou d’arbustes) pour le chauffage, le charbon de bois (charbonnières notamment au vallon des charbonniers). des balais grâce aux genêts et bruyères ; des teintures avec « le kermès » (cochenille parasite du chêne kermès) ou avec l’écorce de pin pour les filets des pêcheurs. côté marin, le ramassage des coquillages, attesté par les tas de coquilles d’huîtres, de cardium et de pecten, sur les forteresses des environs. matériaux de construction extraction des matériaux : la « pierre de cassis » ou « pierre froide » a été utilisée dans l’antiquité et redécouverte en tant que pierre de taille vers 1728. fabrication de la chaux : les plus anciennes mentions de fours à chaux temporaires dans les calanques, relevées dans des actes notariaux, remontent au 16 ° siècle. les archives de la ville de marseille mentionnent, en 1783, une demande d’autorisation de four dans la calanque de port pin. la pêche les petits « ports » de callelongue, de podestat, de montredon, de sormiou, de morgiou et de port miou pêche au thon : a partir de 1603, la pêche au thon se pratiquait à l’aide d’installations semi -fixes : la madrague de morgiou (1622-1853), la madrague de port-miou (1633-1853), la madrague de montredon (1701-1855), la madrague de podestat (1714-1876). corail au siècle dernier : madrague de port-miou et industrie employant plusieurs centaines de personnes à cassis, marseille et à aix-en-provence encore au xix° siècle du xix° siècle au xx° siècle : l’artisanat o l’utilisation des produits tannants et colorants : au début du xix° siècle, vingt tonnes de cochenilles du chêne kermès (quercus coccifera) étaient ramassées chaque année dans tout le département pour fabriquer le « rouge » des teinturiers. les tans – écorces pulvérisées – les plus recherchés par les tanneries proviennent essentiellement du kermès et du chêne yeuse. l’écorce de pin était aussi utilisée dans ce but par les pêcheurs sur les filets. o le gemmage : les pins d’alep étaient utilisés pour la récolte de leur résine, la gemme pour obtenir l’essence de térébenthine et la colophane, utilisées pour les peintures à l’huile, les produits pharmaceutiques ou pour la cire à cacheter et les savons : après la seconde moitié du 19°siècle, pots mobiles en terre (la fontasse). o les charbonnières : pin d’alep et arbustes de la garrigue, arbousier, sumac des corroyeurs, pistachier térébinthe, filaire, nerprun, chêne kermès, genévriers. o extraction de matériaux : « pierre de cassis » : monuments et installations portuaires de toulon, marseille et alger ; carrières de la pointe cacau, de port-miou, du bestouan, et aussi à callelongue, à font de voire, montredon, cerisier… extraction du sable : arénas, jarre, montredon, calanque de marseilleveyre, celle de sormiou, l’île de riou. o la fabrication de la chaux : les fours à chaux connurent un développement important entre 1808 et 1850. près de 250 ont été répertoriés sur le massif des calanques. ils ont fonctionné à la broussaille jusqu’à leur fin (dans les années 1850) : vallon de l’escalette, vallon de gorgue longue et plaine du ris, du bord de mer au sud, jusqu’au camp de carpiagne au nord ; une concentration particulière dans le vallon de la gineste ; au total, une trentaine de vestiges. l’activité industrielle chimique et métallurgique 1810 : début de l’industrialisation des campagnes en périphérie de marseille. la première vague : la soude fabrication de la soude factice par réaction du sel de mer (nacl) et l’acide sulfurique (h2 so4) : fabriques de samena, les goudes, baumettes. la soude est utilisée en région marseillaise (saponification) ; elle représente des débouchés importants. les fabriques construisent les premières installations de lutte contre la pollution : cheminées rampantes qui sont un véritable condensateur pour les vapeurs acides ; ce système est inconnu ailleurs. pour ces cheminées, au départ verticales, l’industriel dédommageait les voisins pour les nuisances ; en les couchant au sol et transportant les fumées sur une seule propriété, le système d’indemnisation était simplifié. la deuxième vague : le plomb vers 1850, le minerai de plomb est importé via le port de marseille, les usines se localisent dans le même secteur que la soude, et les cheminées rampantes sont également utilisées : usines de l’escalette, les goudes, la madrague de montredon parallèlement, une diversification de l’industrie chimique s’opère, liée à l’importation de nouvelles bases pour la production d’oxydes divers, de soufre, d’acide tartriques ; les usines sont localisées aux goudes et à callelongue. l’industrialisation de la fabrication de la chaux jusque là les fours étaient restés artisanaux ; sur le site de vaufreges sont implantés plusieurs fours industriels produisant de la chaux hydraulique. cette production durera près de deux siècles, et elle donne naissance à la fin du xix° siècle à ce qu’on appelle la production de chaux intégrée, c'est-à-dire, une production pour les besoins propres d’un process industriel autre que la chaux, par exemple : la soude caustique à samena, l’acide tartrique à la madrague. l’exploitation des carrières les roches calcaires du crétacé et les sables éoliens ont également été extraits du milieu naturel pour leurs qualités physiques. on peut distinguer : pierre de taille de cassis : exploitation du bestouan et de la pointe cacao agrégats : sable sur l’île du riou, le mont rose, agrégats au parc adrien de la vigne… matériaux pour la chimie : port miou (solvay) les activités militaires le fortin de morgiou (1614), utilisé ensuite par les anglais appelés par la contre-révolution royaliste de 1793. les batteries du début du xix° siècle : batterie du montredon batterie de la croisette (1811) batterie de la mounine : dénommée à tort « le cirque » ou « le théâtre » batterie de riou : après la calanque de marseilleveyre (avant 1818) batterie de la pointe cacao : détruite par les anglais en 1812, batterie du mont rose : iii° république ; batterie de l’escalette : iii° république ; batterie des goudes : iii° république le sémaphore de callelongue, désaffecté et risquant une dégradation rapide.

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