calanques: la protection

calanques: la protection   ii. la protection des calanques     heureusement, les calanques de marseille sont protégées par plusieurs associations, en particulier le gip qui lutte pour lui donner un satut de parc natiional : 1. le gip des calanques 2. les actions de sensibilisation 3. le programme d'action du gip 4. la stratégie globale de lutte contre les incendies 5. la préparation d'un parc national 6. protections existantes 7. quelques autres associations de protection   1. le gip calanques a) un groupement d'interêt public le gip qui signifie groupement d’intérêt public a été mis en place pour animer et coordonner les actions de protection afin de préserver la nature exceptionnelle du site classé des calanques. un gip dure normalement 12 ans mais celui des calanques instauré le 17 décembre 1999 a été réduit à 8 ans pour souligner son caractère provisoire. grâce à la loi barnier (2 février 1995) ; qui est relative au renforcement de la protection de l’environnement le gip peut donc intervenir dans le domaine de l’environnement. les membres faisant partis du gip peuvent se classer en quatre groupes principaux : l’état et ses établissements publics (préfet, diren, onf…) les collectivités territoriales (villes de marseille et cassis, conseil général, conseil régional) le monde associatif (associations d’usagers, de professionnels de protection de l’environnement…) les propriétaires privées (cabanonniers) un cabanon des calanques l’ensemble des membres du gip sont appelés à se prononcer sur l’action de la structure directement ou par l’intermédiaire de représentant désignés au sein des trois organismes délibérants : assemblée générale, conseil d’administration (ca), bureau. répartition entre les membres du gip : b) sa structure  la structure du gip est souple car elle est gérée par les représentant de tous les acteurs de terrain (propriétaires, financeurs, usagers) mais elle reste cependant fragile car elle risquerait d’être soumise aux pressions de tel ou tel groupe représenté au ca ;qu’il s’agisse d’usagers ou de financeurs. le gip se met en place avec la nomination du directeur ; jean-louis millot ; l’élection du conseil d’administration et du bureau. un premier budget est voté avec des contributions de l’état, du conseil général, de la mairie de marseille et de la ville de cassis. c) l’espace naturel des calanques : vers une image fédératrice le gip des calanques apparaît donc comme une structure de rencontre entre représentants de la société civile et des institutions publiques, qui agissent en vue de la préservation durable du site classé des calanques. lors du conseil d’administration du gip du mois de novembre de 2002, les administrateurs ont décidé que ce dernier devait mettre en place un plan de communication susceptible de valoriser les actions menées aussi bien auprès des membres que du public concerné. a ce titre, une agence de communication a été choisie afin de mener un diagnostic interne et externe concernant l’image du gip. a la suite de ces informations, un certain nombre de réflexions ont été faites. il est ainsi apparu nécessaire de créer une image commune pour l’ensemble des membres du gip afin d’affirmer l’unité d’action de ces derniers. a ce titre, c’est désormais sous le vocable « d’espace naturel des calanques » que le gip et ses membres agiront. de la même manière, un logo fédérateur (ci-dessous), évoquant les couleurs des calanques, entre ciel et mer, a été choisi. d) ses objectifs  le gip se fixent alors des objectifs principaux. tout d’abord animer et coordonner les actions de protections et de gestion en vue de préserver la nature du site. puis protéger et conserver des espèces animales et végétales ainsi que la qualité paysagère du patrimoine bâti ou historique. le gip est compétant sur l’ensemble du site. cette notion se base sur la loi du 2 mai 1930 qui vise la préservation des milieux exceptionnels par l’application d’une réglementation contraignante. sommaire   2. les actions de sensibilisation les actions de sensibilisation et de surveillance sont diverses, il y a tout d’abord la charte de bonne conduite, qui est un engagement éco-citoyen au profit de tous . il y a ensuite des panneaux de signalisation, qui forme une homogénéisation des messages aux portes des calanques. et pour finir celles dont nous allons parler qui sont les patrouilles vertes. depuis l’été 2000, le gip a mis en place un dispositif de surveillance, d’information et de prévention au sein du massif, qui a été reconduit les années suivantes. ce dispositif appelé patrouilles vertes est composées d’une vingtaine de jeunes gens motivés et solidement formés qui sont présents dans les calanques du mois de juin jusqu’en septembre afin de prévenir les risques d’incendie mais aussi de sensibiliser les usagers (randonneurs, escaladeurs, plongeurs, plaisanciers…) aux dangers pesant sur le site et sur ses visiteurs. les patrouilleurs veillent donc, en premier lieu, au respect de la réglementation en vigueur et notamment à l’application de l’arrêté préfectoral interdisant l’accès à une partie du massif durant l’été. les jours de « risques sévères » (vent puissant, sécheresse excessive…) les accès à ce dernier sont tous fermés et les patrouilleurs sont chargés d’expliquer aux visiteurs déçus les raisons de cette sévérité. par ailleurs, les patrouilleurs constituent le principal relais d’information auprès des usagers des calanques, notamment en matière de sécurité et de préservation de l’environnement, thème repris dans la charte de bonne conduite élaborée par le gip. comme les années précédentes, les patrouilleurs travaillent en étroite collaboration avec leurs collègues assermentés de la ville de marseille, de l’onf mais également les pompiers, la gendarmerie nationale… il est à noter que le bilan des années précédentes montre l’efficacité de ce dispositif : la présence des patrouilleurs est bien perçue par les usagers des calanques et constitue une véritable dissuasion pour les contrevenants éventuels. sommaire   3. le programme d'action du gip des calanques la coordination des actions sur le territoire classé des calanques doit porter sur la mise en commun d’un programme pour les années à venir ; le conseil d’administration a adopté les orientations ci-après. a) actions sur le territoire terrestre informations données au public: stratégie de communication plan signalétique aux entrées du site test d’un mode de signalétique à l’intérieur du massif édition de brochures mise en service d’un serveur interactif sur internet. surveillance du territoire : concertation entre les propriétaires mise en œuvre d’une coordination au niveau du gip et de moyens propres de surveillance opérations et équipements indispensables : plan de collecte des déchets plans d’aménagement des calanques de sormiou et port miou lutte contre les incendies : pidaf (plan intercommunal de débroussaillement et d’aménagement forestier) des calanques gestion du paysage : réaliser une banque de données du suivi du paysage recenser le patrimoine bâti industriel caractériser le patrimoine architectural des « cabanons » participer activement à la réhabilitation des carrières gestion du patrimoine naturel : mettre en œuvre les inventaires natura 2000 réaliser le plan de gestion des milieux naturels prendre l’initiative de renforcer les protections réglementaires gestion de la fréquentation : élaborer un schéma d’accueil du public mettre en place les règles de gestion des principaux usages fixer un plan d’accès routier élaborer un plan d’accès maritime b) actions sur le territoire marin information, communication et capitalisation: banque de données études complémentaires : bibliographiques, socio-économiques, natura 2000 communication vers le grand public surveillance pour réguler: la réglementation: connaître et faire intervenir les pouvoirs de police surveiller le braconnage (oursins, chasse sous marine hors périodes, chalutage dans les trois miles) sensibiliser en période estivale restauration des milieux naturels: réduire les nuisances : rejet de cortiou et pollutions diffuses détermination d’une zone de gestion: frayères du plateau des chèvres et bande de 500m autour de l’archipel du riou c) organisation de la gestion durable du territoire l’organisation de cette gestion est possible grâce à la réalisation des études économiques et juridiques, comprenant l’évaluation de l’enjeu économique de la préservation des calanques; l’approche des coûts de gestion et le fait de faire l’inventaire de la faisabilité des statuts juridiques. grâce aussi au choix mutuel des règles de gestion « plus respectueuses de l’environnement … » et grâce à la participation aux réseaux d’échanges sur les parcs et réserves. sommaire   4. la stratégie globale de lutte contre les incendies le gip en collaboration avec la ville de marseille veut une stratégie de lutte basée sur l’intervention précoce dès la localisation des départs de feux, les moyens engagés s’appuient sur un dispositif concentré sur le piedmont du massif. l’accroissement de petits et moyens feux s’explique, entre autre, par l’extension urbaine et la densification de l’interface entre ville et espaces naturels. la zone d’interface fait l’objet d’un plan de prévention des risques mis en œuvre par la ville de marseille. a la limite du massif, un réseau de pistes en interface devrait permettre une attaque sur feux non établis et une circulation facile des pompiers, sans passer systématiquement par la ville. mais la constitution de ce réseau ne peut être efficace que si l’interface est fixée, c'est-à-dire si l’urbanisation est contenue à une distance raisonnable de ce réseau. pompiers à l'oeuvre pour freiner la propagation des feux, le gip veut réaliser des zones de coupure de combustible pour ralentir la progression du feu. le traitement de la végétation par plusieurs techniques combinées, comme le brûlage dirigé (utilisé pour réduire le combustible), le débroussaillement mécanique ou manuel, permettrait de mettre en place la coupure. pour entretenir les espaces ainsi nettoyés, le pastoralisme pourrait être utilisé (pâturage ovin et/ou caprin). les animaux consomment une part importante de la biomasse qui repousse chaque année sous forme de végétaux herbacés et de jeunes pousses de végétaux ligneux bas. ainsi, la stratégie qui peut être mise en œuvre dans les calanques associe plusieurs choix : des équipements d’accès, des pratiques sylvicoles et pastorales ainsi que des moyens de gestion et de surveillance en vue de prévenir les feux naissants. sommaire   5. la préparation d'un parc national a) le contexte le classement du site en 1975 et 1976 a montré l’insuffisance de cette formule de protection qui ne comporte aucune directive de gestion. les 7 grands propriétaires fonciers ainsi que les propriétaires privés ont ou n’ont pas de politique de gestion. quand elle existe, elle n’est pas nécessairement en harmonie avec les autres. d’où l’idée de créer une structure capable d’être au-dessus de la mêlée: un organisme de gestion globale. l’examen des formules existantes a montré que le statut le plus approprié à la spécificité du site et au conteste marseillais était le parc national. il a été facile de faire admettre que la formule du parc naturel régional était incompatible avec le site naturel et sauvage des calanques. de même, ils ont pu écarter le statut de réserve naturelle, trop contraignant, trop figé et inadapté au contexte marseillais. le statut de parc national, offre par contre, de nombreuses garanties comme, une grande souplesse, grâce à ses zones de protection modulée (applicable à des zones de faible superficie, telle que l’aire de l’aigle de bonnelli) ou comme une réglementation connue pour le parc proprement dit et une réglementation assouplie pour le "pré-parc". la réglementation connue est bien adaptée au milieu naturel, rendant toute magouille impossible. b) définition un parc national est un espace à caractère en grande partie exceptionnel, du fait d'une combinaison unique au niveau national ou international entre géologie, diversité biologique, activités humaines et paysages ou, en d'autre termes, entre nature et culture. sur cet espace, l'état met en place une organisation visant à l'excellence dans la préservation et la gestion. ces espace participent à l'identité culturelle de la nation et incarnent une part du génie national. ce caractère de «  monument de la nature » a une dimension nationale, et internationale, car cette valeur est reconnue par l'opinion publique, les scientifiques et les acteurs naturalistes et culturels au niveau mondial. ce patrimoine naturel résulte également d'activités humaines ayant respecté les éléments caractéristiques de ce patrimoine. c) avantages la mise en place d’un parc national présente, par rapport à une gestion gip, de nombreux avantages: une protection durable un emplacement du parc reporté au pos en qualité de servitude d’utilité publique opposable aux tiers. une r églementation adaptée au caractère de chaque parc. une délimitation de 3 catégories de territoires: le parc proprement dit ou zone centrale avec application intégrale de la réglementation. la périphérique ou zone "pré-parc" qui est, à la fois, la zone d’accueil et la zone tampon dans laquelle - les terrains urbanisés peuvent être englobés. la zone de « protection intégrale » une gestion par un établissement public avec un ca qui comprend des représentants des administrations concernées, des collectivités locales et du personnel. une création d’un comité scientifique (avec des études scientifiques financées par l’état). un financement essentiellement assuré par l’état ( plusieurs dizaines de millions de francs par an) permet une gestion efficace, sure et suivie et une économie substantielle pour les collectivités locales. cette formule du parc national peut être étendue au domaine public maritime. une présence d’agents de terrain (chargé de faire respecter la réglementation et payé par l‘état) et de moyens importants permettant d’assurer un suivi et une surveillance fine du site notamment pour le maintien de la biodiversité. iseul un parc national est capable de répondre à tous ces avantages. mais la difficulté de donner ce statut aux calanques est l’urbanisation trop proche. sommaire 6. protections existantes l’existence de lois qui visent à protéger les calanques ne sont pas que d’aujourd’hui. en effet certaines sont déjà existantes et elles sont multiples : dans les années 1970, nos anciens, ont obtenus le classement du site au titre de loi de 1930 sur les sites, paysages et monuments historiques, en 1975 pour le massif et en 1976 pour les îles et la mer sur une largeur de 500 mètres. ce classement s’est avéré très vite insuffisant car il ne comporte pas de gestion globale capable d’assurer sa protection. . 1987: inscription à l’inventaire du patrimoine naturel paca (znieff) 1986/1996: « loi littoral » définissant les règles de l’aménagement des rivages, pos de marseille et de cassis: classement en zone nd ( zones naturelles à protéger) 1991: classement en zone de grand intérêt pour la conservation des oiseaux sauvages (zico) et zone de protection spéciale (zps). mars 1993: arrêté préfectoral de conservation du biotope pour protéger la zone de nidification de l’aigle de bonelli à vaufrèges. mai 1995: la france a adhéré à la directive européenne faune flore habitat (« directive habitats ») : proposition d’inscription au réseau natura 2000 à l’étude projet de réserve naturelle en cours à riou les divers classements existants ont pour objet de maintenir les lieux en état, de se doter d’outils de conaissance, d’outils favorisant le dialogue avec tous les partenaires sur la base d’une information objective; aucun ne comporte de volet infotmation-sensibilisation en direction du public. enfin dans le cadre de la protection contre les incendies, existent sur le site, 75km de pistes carrossables, 85ha de bandes débroussaillées, 21citernes enterrées et 51 poteaux d’incendie répartis sur le pourtour, un dispositif de surveillance (vigies, patrouilles). par contre la réglementation préfectorale instaurée le 31 mai 1990 sur ensemble des massifs des bouches-du-rhône est inapplicable et inappliquée. quant à la protection de la zone marine elle devrait être assurée grâce à une réglementation appliquée par la douane, la gendarmerie maritime et nationale et la police nationale. sommaire   7. quelques autres associations de protection le gip est une des principales associations qui luttent pour la protection des calanques. mais bien d’autres associations, plus ou moins importantes accompagnent le gip telles que: les portes des calanques l’association des calanques de sormiou mountain wilderness union calanques littoral génération écologie paca club alpin français drire: direction régionale de l’industrie de la recherché et de l’environnement. un grand nombre de ces associations se regroupent pour une opération « calanques propres » annuelle et participe activement à la lutte pour l’acquisition du titre de « parc national des calanques ». haut de page accueil      

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