ballades dans les calanques départ de luminy
ballades dans les calanques départ de luminy
rock around luminy
guenoche@lim.univ-mrs.fr
chers collègues, et néanmoins amis, qui séjournez
sur le campus de luminy, vous sentez bien que vous êtes dans un endroit
d'exception et vous aimeriez faire une petite balade. vous avez parfaitement
raison et, à l'occasion des pauses déjeuner, tôt le
matin ou en fin d'après-midi, partez à pied visiter les calanques.
le problème c'est le temps ; les organisateurs du colloque ou
de la réunion à laquelle vous participez ne vous en ont pas
laissé assez pour partir à l'aventure. d'où l'utilité
de ce petit texte qui va vous orienter vers les lieux les plus intéressants
avec des indications de temps précises. elles couvrent l'aller-retour
sans s'arrêter et sont valables pour les gens qui marchent bien. ceux
qui traînent en bavardant, contemplent le paysage, s'attendent les
uns les autres, devront rajouter quelque chose.
pour le belvédère, donc le col de sugiton, ainsi que pour
la tour de pise en aller retour, des chaussures de ville suffisent. pour
les autres promenades, une paire de tennis est préférable.
pensez à prendre de l'eau, surtout en été.
le col de sugiton
(aller-retour, 40 minutes)
en vingt minutes on peut déjà aller au coeur des calanques,
au col de sugiton. il suffit, soit de ressortir du campus, et de prendre
le large sentier qui part tout droit après l'ecole des beaux arts
et d'architecture, soit de partir à travers bois en quittant la route
qui passe devant la cité des garçons. la seconde solution,
si une voiture vous conduit à la barrière, permet de gagner
cinq minutes dans chaque sens. de la barrière on continue sur la
route, puis dans le prolongement, tout droit, par un sentier bien marqué.
il traverse un grillage avant de rejoindre, peu avant le col, l'autre sentier
plus large. attention aux embranchements, si vous revenez par là
; depuis le col c'est d'abord à droite puis à gauche un petit
sentier qui plonge dans le vallon.
l'aiguille de sugiton vue depuis le belvédère
le belvédère (aller-retour,
une heure)
du col de sugiton, sur la droite, un large chemin mène au belvédère
sur la crête des escrampons, dans le prolongement de l'aiguille de
sugiton. il permet de jeter un oeil dans la calanque de morgiou et dans
celle de sugiton ; il y a même une table d'orientation. pour une demi-heure
de marche depuis luminy, c'est le plus beau coup d'oeil sur les calanques.
si l'on est un peu court en temps, on peut prendre sur la droite une large
rampe qui mène au sommet sud du crêt de saint michel. on se
trouve alors au dessus de la paroi noire, falaise très fréquentée
des grimpeurs, sur laquelle on a une vue plongeante, ainsi que sur le village
et la calanque de morgiou.
le mont luminy (une boucle d'une
bonne heure)
il faut sortir du campus et passer devant l'école d'architecture.
on abandonne le large chemin qui mène au col de sugiton après
dix minutes. sur la droite se trouve un col et le chemin qui permet de descendre
dans la calanque de morgiou. depuis ce col on remonte sur la droite par
un sentier jaune qui tombe rapidement sur un large chemin carrossable. il
faut serrer les crêtes et couper les lacets. ce sentier amène
au sommet du mont luminy que l'on atteint quand on voit une carrière
en contrebas. de là, on redescend au mieux et directement vers l'ecole
de commerce et la faculté des sciences.
dans l'autre sens la balade est plus jolie, mais un peu paumatoire jusqu'au
sommet. il faut traverser la structure en béton devant l'entrée
de la faculté. on a le choix entre un large sentier caillouteux qui
monte vers l'école de commerce et, sur sa gauche, un petit sentier
terreux, horizontal, qui se glisse dans la verdure. c'est celui-là
qu'il faut prendre. quand il rejoint un large sentier, on part sur la gauche
et au premier embranchement, on prend à droite. on monte alors tout
droit vers les crêtes, en direction d'un grand pylône électrique,
à la base du mont luminy. il n'y a plus qu'à suivre les crêtes
jusqu'à ce qu'on rejoingne le col.
la calanque de sugiton (une boucle
d'une bonne heure)
depuis le col de sugiton, on descend lentement sur la gauche par un très
large sentier qui passe devant une bergerie en ruine. il mène au
socle, nom donné à la grande paroi qui soutient la candelle.
a la sortie d'un large virage sur la gauche, qui passe sous des falaises
surplombantes, on croise le sentier de grande randonnée (gr, marqué
de deux bandes parallèles, une rouge, une blanche) de la traversée
des calanques. on prend, sur la droite, le chemin qui descend. le sentier
passe par une brèche qui permet de découvrir la calanque de
sugiton. une courte corde, qui sert de main courante aux enfants, est en
place. on longe la paroi des toits, terrain d'entraînement idéal
pour l'escalade libre de haute difficulté ou pour apprendre à
passer les toits assis dans les étriers.
on rejoint un large sentier, que l'on prendra au retour, à une
terrasse aménagée à l'ombre d'un grand pin. de là,
il faut continuer le long de sombres parois pour arriver sur une plate forme
au dessus de la mer. on est face à un îlot dont le nom, le
torpilleur, évoque vaguement un sous-marin semi immergé; je
pencherais plutôt pour un dinosaure qui prend son bain. il faut alors
descendre sur la droite, face à la plage de sugiton.
pour remonter, il faut rejoindre la large terrasse ombragée sous
la paroi des toits et suivre la route du feu, cimentée, qui passe
devant l'aiguille de sugiton. parvenu sous le col de sugiton, on évite
les derniers lacets et on monte par une trace directe équipée
de quelques marches. on est alors au col et il suffit de revenir à
son point de départ.
de luminy à la calanque il faut compter une demi heure, surtout
à la descente ; en remontant par grand soleil, prévoir un
quart d'heure supplémentaire et surtout un peu d'eau.
la paroi des toits
le tour du crêt de saint michel
(une boucle d'une bonne heure)
on commence par aller au col de sugiton où l'on prend le chemin
du belvédère. peu après le large virage à gauche
et la petite rampe montante, on aperçoit le port de morgiou en contrebas.
bien que le sentier de soit pas marqué, c'est la qu'il faut descendre
sur une centaine de mètres. on arrive alors au pied de la paroi noire,
sur le petit sentier de départ des vois qui longe la falaise. il
faut suivre ce sentier sur toute sa longueur, jusqu'à l'aplomb du
sommet nord du crêt de saint michel. quand on ne voit plus le grand
dièdre rouge qui aboutit à ce sommet, on descend au mieux
rejoindre le bon chemin qui passe vingt mètres plus bas. celui-ci
est marqué jaune et permet de remonter doucement au col qui sépare
le crêt du mont luminy. quelques mètres et l'on tombe sur l'autoroute
piétonnière qui ramène au parking à l'entrée
de la faculté.
on peut faire la boucle dans l'autre sens, mais la remontée sur
le chemin du belvédère est très raide. enfin, il y
a ceux qui sont là pour respirer et d'autres pour transpirer ! comme
pour le mont luminy, on va au col qui domine le vallon de morgiou. du col
on descend le moins possible sur la gauche par le sentier jaune. quand on
est sous la paroi noire, il faut remonter au pied des voies pour contourner
le crêt.
les pierres tombées ( une
boucle de deux petites heures)
on commence par aller au col de sugiton. de là, on descend tout
droit vers la calanque du même nom par un sentier aux multiples traces
qui rejoint rapidement la route du feu. c'est celle qui est cimentée
et que l'on prend en remontant de la calanque. on rejoint la large terrasse
ombragée au pied de la paroi des toits et l'on continue jusqu'au
promontoire devant le torpilleur. il faut descendre sur la droite, face
à la plage de sugiton, avant de suivre le bord de mer vers la gauche.
on arrive les pieds dans l'eau pour passer entre les " culs-nus ",
comme on disait du temps où le nudisme évoquait la lubricité.
cet endroit sauvage s'est toujours appelé les pierres-tombées
et, passé les culs-nus, on parcourt un amoncellement de blocs sur
quelques centaines de mètres. il faut compter trois quart d'heure
depuis le départ.
face au plus gros bloc immergé, appelé le tonneau, on quitte
le bord de mer pour regagner le sage sentier qui vient du col de sugiton.
dans cette montée raide, la trace n'est pas évidente mais
tous les passages sont plus ou moins bons ; elle fait 100 mètres
de dénivelé. on rejoint le sentier à l'aplomb d'un
grand pin. il ramène au col de sugiton. le retour, depuis le tonneau,
prend une petite heure.
le torpilleur prenant son bain
la tour de pise et la cathédrale
(une boucle d'une heure et demi)
comme toujours, on commence par aller au col de sugiton et l'on descend
le large chemin sur la gauche qui longe les parois. après la bergerie
et le grand virage sur la gauche, on croise le sentier de grande randonnée
qui traverse les calanques. on continue tout droit en direction du socle
; il suffit de se laisser descendre (en coupant les lacets) jusqu'à
croiser un couloir raide qui vient d'en haut, le couloir du candelon. la
tour de pise est un gros bloc détaché qui marque le début
du socle. contournez la pour constater que, vue de la paroi, elle a effectivement
un petit air penché. compter quarante minutes depuis le départ.
la tour de pise, vue du pied du socle
maintenant il faut remonter le couloir du candelon sur une centaine de
mètres. c'est raide et souvent les cailloux roulent sous le pieds
; mais ça ne prend qu'un quart d'heure et on peut s'aider de la végétation.
parvenu au pied d'une paroi marron, alors que le couloir oblique légèrement
sur la droite et laisse apercevoir la candelle et son candelon, on passe
sur la gauche par une petite brèche toujours à l'ombre. on
est sous la cathédrale. le temps de souffler, et il n'y a plus qu'à
poursuivre sur le sentier horizontal, ou presque, qui revient vers luminy.
on retrouve le sentier de grande randonnée qui traverse les calanques.
on continue vers le col de sugiton puis luminy.
la calanque de morgiou
(une boucle d'une heure et demi)
elle est accessible par la route, mais il est bien plus beau d'y descendre
à pied. de plus, on peut longer le bord de mer et revenir par sugiton,
effectuant ainsi la plus belle des ballades courtes de calanques. il y a
quelques maisons, dont un café restaurant, et un charmant petit port
qui abrite quelques bateaux de pêche.
on part comme pour le mont luminy, par le col qui le sépare du
crêt de saint michel. en partant par le portail, il faut un quart
d'heure pour aller au col et le même temps pour descendre jusqu'au
village. du col, on suit le sentier jaune qui part presque à l'horizontal
sur la gauche, jusqu'à se trouver à l'aplomb de la paroi noire
en son milieu. de là un sentier éboulis descend directement.
en bas deux barrières ont été dressées pour
arrêter les cailloux et non pour interdire le passage.
du port on suit le bord de mer, côté gauche, jusqu'à
une petite plage, puis on monte au ras des parois pour contourner un enclôt.
le sentier, qui est une partie du gr de la traversée des calanques,
suit à mi hauteur la crête des escrampons et vient contourner
l'aiguille de sugiton. de l'autre côté de la calanque, le grand
livre de pierre, ouvert à quatre vingt dix degrés est le dièdre
du renard. vue d'en bas, l'aiguille ressemble plutôt à une
grosse lame. dans son prolongement on a une vue exceptionnelle sur sugiton,
le socle, la candelle et la pointe de castelvielle. une courte échelle
métallique permet de descendre sur la plage que l'on atteint une
demi heure après morgiou.
on remonte en face par un escalier cimenté, sans aller jusque
sous la paroi des toits, située juste en face. on prend sur la gauche
un bon sentier bien marqué mais non balisé qui monte doucement.
il rejoint la voie carrossable qui vient du col de sugiton, au niveau où
elle contourne un gros rocher. il n'y a plus qu'à la suivre jusque
sous le col que l'on gagne en coupant les derniers lacets. l'autoroute des
promenades dominicales vous ramènera à luminy.
le mont puget (une boucle de deux
heures)
c'est le sommet qui domine luminy, très imposant avec son cailloux
blanc. il a l'air très loin et pourtant il ne faut que trois quart
d'heure pour aller au sommet en passant par éboulis très visible
qui permet de surmonter la première barre.
on part de la cité des filles, à l'angle du parking qui
fait face au puget. un petit chemin dans les broussailles permet de traverser
la clôture. puis il se redresse pour atteindre un large chemin juste
à l'angle d'une citerne enterrée. on est au pied de l'éboulis,
qui constitue le passage raide, et que l'on remonte sur son bord droit.
en dix minutes, on rejoint un second large chemin, connu sous le joli nom
de " sentier du centaure ", au niveau d'une barrière.
on est au pied de la seconde barre, plus haute, devant l'aiguille guillemin
qui se détache. il faut aller chercher, vingt mètres à
gauche, un sentier qui passe entre cette aiguille et le puget. par des passages
très esthétiques, on arrive sur le plateau, un vaste désert
de cailloux. un large chemin part majestueusement sur la droite, à
l'horizontale. si l'on veut effectivement passer au sommet du puget, il
faut le quitter très vite pour monter sur la droite en pente douce.
on peut bien sûr revenir par le même chemin mais, si l'on
dispose d'un peu plus de temps, il faut aller au col de la candelle. pour
cela, du sommet on continue tout droit jusqu'à couper un chemin vert
qui vient du col de la gineste. sur la droite, on prend ce chemin qui longe
le bord droit d'un vallon, sans tomber dedans. il chemine ensuite sur une
arête, en direction de la face nord de la candelle qui n'est haute
que d'une quarantaine de mètres. ce col est un des plus beaux carrefours
des calanques. d'un coté il domine les pierres tombées et
le cap morgiou. de l'autre, au delà du vallon qui mène au
val vierge, on voit les crêtes du devenson et le plateau de castelvieille
sur le fond des falaises de la ciotat. depuis le sommet du puget ça
ne prend que vingt minutes.
la calanque de sugiton
pour revenir, il suffit de suivre le chemin de grande randonnée
(marqué rouge et blanc). il descend à mi pente vers sormiou,
puis chemine à l'horizontale jusqu'au dessus d'un grand éboulis.
le passage par les cailloux sur sa rive gauche est conseillé. on
rejoint d'abord le chemin qui vient du pied de la cathédrale et peu
après le large sentier qui mène au col de sugiton. sans s'arrêter
il faut moins de deux heures ; mais est-ce possible lorsqu'on découvre
les lieux ?
le tour du socle
( grande boucle de trois heures)
on commence par aller à la tour de pise qui marque le début
du socle ; compter quarante minutes. on longe de hautes falaises de plus
de 150 mètres, sillonnées de voies d'escalade parmi les plus
classiques - la civa, le temple, les dalles grises, la grande tour de la
lèque, l'igloo, les hommes volants. le chemin descend lentement vers
la lèque et débouche dans un grand vallon, le val vierge,
quant il atteint la mer. on peut s'y baigner, face à l'oeil de verre,
une cavité remarquable dans la paroi qui plonge dans l'eau.
maintenant il faut remonter le val vierge sur sa moitié environ.
il est coincé entre la candelle, large mur haut de 100 mètres
placé sur la gauche et la concave, une grande paroi marron de 200
mètres dont la forme a décidé du nom. arrivé
au niveau du pied de ces deux falaises, alors qu'un sentier horizontal part
sur la droite vers les corniches parretti, on prend sur la gauche le sentier
des corniches du caf qui se dirige vers la candelle. il est marqué
noir, sans qu'il faille accorder le moindre sens à cette distinction.
après avoir évité plusieurs ressauts, il permet de
monter jusqu'au le pied de la candelle et de découvrir l'un des temples
de l'escalade marseillaise ; il faut prévoir une heure de remontée
depuis le bord de mer.
a l'est de la paroi, alors que l'on se trouve sous l'arête de marseille
qui mène au sommet de la candelle par une voie aérienne, on
débouche dans le couloir du candelon. il faut descendre une cinquantaine
de mètres avant de traverser pour prendre, sur sa droite, un sentier
qui passe sous une autre falaise, la cathédrale. après, on
longe quelques petites parois avant de rejoindre le gr qui vient du col
de la candelle. il descend jusqu'au large chemin qui retourne au col de
sugiton. de là, l'autoroute pour piéton ramène au parking
de luminy, en une grosse demi heure depuis la traversée du couloir
du candelon.
ballades dans les calanques départ de luminy Précédent 76 Précédent 75 Précédent 74 Précédent 73 Précédent 72 Précédent 71 Précédent 70 Précédent 69 Précédent 68 Précédent 67 Précédent 66 Précédent 65 Précédent 64 Précédent 63 Précédent 62 Précédent 61 Précédent 60 Précédent 59 Précédent 58 Précédent 57 Précédent 56 Précédent 55 Précédent 54 Précédent 53 Précédent 52 Précédent 51 Précédent 50 Précédent 49 Précédent 48 Précédent 47 Suivant 78 Suivant 79 Suivant 80 Suivant 81 Suivant 82 Suivant 83 Suivant 84 Suivant 85 Suivant 86 Suivant 87 Suivant 88 Suivant 89 Suivant 90 Suivant 91 Suivant 92 Suivant 93 Suivant 94 Suivant 95 Suivant 96 Suivant 97 Suivant 98 Suivant 99 Suivant 100 Suivant 101 Suivant 102 Suivant 103 Suivant 104 Suivant 105 Suivant 106 Suivant 107