le topo des calanques, protection de la nature
le topo des calanques, protection de la nature
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voici le site officiel du nouveau topo d'escalade des calanques entre marseille et cassis
en provence
protection de
la nature
la vraie pollution des calanques!!! la
voila!!!
quels sont les projets pour stopper les nuisances de l'égout de cortiou
?
images prises le 01 novembre 2004... !
sommaire de cette page
protéger les calanques
réglementation des accès (modification)
secteurs interdits
secteurs sensibles
la faune
la flore
projet
(nouveau): aménagement
des sentiers pour l'accès aux falaises
attention
: nous vous rappellons qu'il est
interdit de bivouaquer dans les calanques.
les grimpeurs respectent la nature.
proteger
les calanques
"côte à côte, la nature minérale, originelle, telle qu'elle a toujours
été et la ville moderne, d'un million d'habitants."
gaston rébuffat
véritable poumon périurbain, les calanques sont le site naturel le plus fréquenté
de la région. on estime à environ un million le nombre de visiteurs qui, chaque
année, viennent profiter de ses paysages grandioses. une telle fréquentation
n'est pas sans conséquence sur un espace restreint (5500 ha) déjà fort malmené
par une exploitation passée souvent abusive et par de trop nombreux incendies.
la nécessité de préserver ce patrimoine ne date pas d'hier. déjà en 1910, une
manifestation était organisée pour protester contre l'exploitation de la carrière
défigurant port-miou, exploitation qui devait s'étendre aux calanques de port-pin
et en-vau. en 1959, les calanques étaient inscrites à l'inventaire des sites
puis, en 1975, un décret instituait le classement du massif. dès le début, le
mouvement associatif a joué un rôle très fort dans les actions de défense,
en particulier le club alpin français, le touring club de france, les excursionnistes
marseillais, soutenus plus tard par le comité des sites naturel puis l'union
calanques littoral.
a l'usage, le cadre juridique du site classé s'est avéré insuffisant pour assurer
la protection du massif face à la pression d'une ville dont l'expansion est
limitée par la mer et les collines, et il a fallu mettre en place une nouvelle
structure plus apte à remplir cette mission de sauvegarde, dans un souci de
concertation entre les multiples partenaires. c'est l'objectif du groupement
d'intérêt public dont les statuts ont été adoptés en 1999. créé pour une durée
de huit ans, le gip est une structure de concertation qui regroupe l'etat, les
collectivités territoriales et différentes associations (protection de la nature,
usagers, professionnels, propriétaires). il a pour mission d'animer et coordonner
les actions de protection et gestion en vue de préserver le site et de préparer
la création d'un parc national.
par ailleurs, le conservatoire du littoral a fait l'acquisition de la presqu'île
de port-miou et de l'ensemble des iles de l'archipel de riou dont il assure
la protection, la conservation et la mise en valeur.
enfin les calanques font partie des sites éligibles au réseau natura 2000 dans
le cadre de la directive européenne habitat. natura 2000 a pour objectif de
maintenir la diversité biologique des milieux, en tenant compte des exigences
économiques, sociales, culturelles et régionales et en associant les partenaires
concernés sous la forme d'un contrat de gestion de 5 ans minimum.
la directive habitat promeut la conservation des habitats naturels de la faune
et de la flore sauvage par la création de zone spéciale de conservation. les
calanques sont proposées au titre de site d'importance communautaire, les iles
s'inscrivant en zone de protection spéciale. milieu fragile, les calanques sont
donc l'objet de toutes les attentions mais est-ce suffisant pour assurer leur
sauvegarde ? l'attitude citoyenne et responsable de chacun est plus que jamais
nécessaire. avant de vous précipiter sur la falaise de vos rêves, lisez bien
les recommandations qui suivent et pensez à respecter scrupuleusement la réglementation
en vigueur.
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reglementation
des acces
(attention arrêté préfectoral vient de changer)
pour être en accord avec la loi littoral qui garantit
à tout le monde le libre accés au litoral français, l'arrété prefectoral "portant
interdiction de circulation dans les espaces sensibles" a été modifié.
la définition des "espaces sensibles" exclut une bande côtière de 200m de large.
le bord de mer et tous les secteurs d'escalade qui s'y trouvent ne sont plus
concernés ni par la limitation de 6h à 11h ni même par la fermeture totale les
jours de risques sévères. texte
intégral .
l'accès dans le massif des calanques fait l'objet d'un arrêté préfectoral et
d'une réglementation sévère liée à la vulnérabilité du site et aux risques encourus
par les personnes en cas d'incendie. en voici les grandes lignes :
1. le stationnement et la circulation des véhicules à moteur sont interdits
en tout point du massif, hormis les voies ouvertes à la circulation générale.
2. du 1er juillet au samedi précédant le deuxième dimanche de septembre, en
situation de vent inférieur à 40km/h, l'accès au massif est autorisé de 6h00
à 11h00, avec nécessité de quitter le massif à 18h00. au-delà, toute personne
présente sur le site est verbalisable (135 euros).
3. le retour direct jusqu'à 18h00 par le gr 98-51 est toléré d'une part de la
calanque de marseilleveyre jusqu'à callelongue, d'autre part des plages d'en
vau et port-pin jusqu'à port-miou.
4. en toute période de l'année et en situation de risque très sévère ou exceptionnel
(vent supérieur à 80km/h), interdiction totale d'accès y
compris dans les zones d'accueil du public en forêt (zapef).sauf
par le bord de mer depuis 2006
5. accès dans les : piste de luminy jusqu'à sugiton, aires d'accueil des baumettes,
du vallon de la jarre, du parc de la sablière, du parc de la grotte roland,
du parc adrienne delavigne.
en situation de risque, les zapef
énumérées ci-dessus peuvent être exonérées de l'interdiction de passage et circulation
dès lors que des mesures spécifiques de mise en sécurité auront été prises.
6. du 1er juillet au samedi précédant le deuxième dimanche de septembre, l'accès
au col de la gardiole par la route gaston rébuffat est fermé aux véhicules.
7. routes du feu (morgiou et sormiou) : le stationnement est interdit sur les
routes du feu. celles-ci sont fermées à la circulation des véhicules de 7h00
à 19h00, les week-ends à partir du mois de mai et tous les jours de fin juin
à mi septembre.
les différents éléments de réglementation indiqués ci-dessus pourront être modifiés
par les autorités compétentes en cas de nécessité.
d'autre part, il faut rappeler que :
- la circulation de nuit, le bivouac et le camping sauvage feront l'objet de
verbalisation (135 euros).
- l'apport d'objets producteurs de feu (réchauds, allumettes, briquets, etc.)
est strictement interdit.
- il ne faut pas emprunter les raccourcis et rester sur les sentiers balisés.
- chacun doit ramener tout ses déchets ...et même un peu plus.
- il ne faut pas déranger ni porter atteinte à la faune et à la flore. les cueillettes
et prélèvements sont interdits.
secteurs interdits a l'escalade
la protection de la faune et de la flore a motivé sur certains secteurs la mise
en place d'une réglementation qui interdit la pratique de l'escalade.
- site de la muraille de chine à vaufrèges : arrêté de protection de biotope
(aigle de bonelli).
- archipel de riou.
- sormiou, secteur pyromaniaque, portion située à l'ouest de la voie de la salsa
ainsi que la zone s'étendant sous la falaise jusqu'aux cabanons : arrêté municipal
du 30/07/90..
- gardiole : vallons des pételins, de la fenêtre, des charbonniers et des chaudronniers.
secteurs sensibles
en l'absence actuelle de réglementation, l'escalade est très fortement déconseillée
de janvier à mai (période de nidification) dans les sites suivants :
- falaise du cancéou (faucon pélerin).
- cirque de la bougie (faucon pélerin).
- castelvieil, traversée sans retour à son extrémité est (faucon pélerin).
paroi des toits : la présence de colonies de martinets à ventre blanc et de
molosse de cestoni fait que les voies s'arrêtent à une distance respectable
de la partie surplombante, afin que le secteur d'évolution des grimpeurs n'interfère
pas avec le biotope de ces espèces.. les voies de terrain d'aventure sont ne
sont pas décrites et sont entièrement déséquipées. aucun équipement moderne
n'a été et ne devra être entrepris dans cette zone.
la pratique fort ancienne de l'escalade dans ces sites et la présence conjointe
d'une faune et d'une flore spécifique semble indiquer qu'une cohabitation est
possible à condition de respecter certaines consignes.
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la
faune
les calanques recèlent une faune particulièrement discrète, typique des
littoraux méditerranéens. nombre d'espèces sont protégées par la loi et une
vingtaine d'entre-elles sont sur la liste rouge des espèces en voie de
disparition. la variété et la répartition des espèces dépendent des formations
végétales, du relief et des facteurs climatiques.
les reptiles sont tous protégés par la loi. ils sont principalement représentés
par des lézards - dont une espèce rare, le petit gecko - et des couleuvres. pas
de panique concernant les serpents, il n'y a pas de vipères dans les calanques.
parmi les insectes, au côté de l'incontournable cigale, on note la présence de
nombreux papillons, criquets et sauterelles, telle la magicienne dentelée qui
est la plus grande espèce de france, divers coléoptères comme le calosome dont
les élytres arborent un vert intense aux reflets dorés.
il faut signaler la chenille processionnaire qui se nourrit des aiguilles de pin
et dont les cocons situés au bout des branches sont aisément reconnaissables.
les poils urticants qu'elle porte sur le dos peuvent provoquer des démangeaisons
par contact. evitez de laisser traîner vos vêtements sur le sol.
sous les pierres ou écailles de rocher, vit un petit scorpion jaune de quelques
centimètres dont la piqûre n'est pas dangereuse. il n'en va pas de même de la
grande scolopendre (6 à 15 cm) dont la morsure est particulièrement douloureuse
et même dangereuse.
les nombreuses iules qui déambulent paisiblement sur le rocher sont par contre
totalement inoffensives.
les oiseaux constituent l'une des plus grande richesses de la faune des
calanques. dans les buissons de la garrigue, on trouve la perdrix rouge, le
rossignol, l'ortolan et de nombreuses fauvettes.
le coucou-geai vit dans les pinèdes où il se nourrit de chenilles
processionnaires. la huppe fasciée, en voie de disparition, et la chouette
chevêche apprécient les pelouses de baouque. le merle bleu préfère les zones
rocheuses.
les falaises abritent un grand nombre d'espèces qui trouvent là un gîte diurne
ou nocturne, un site de nidification, ou un point de halte pour les migrateurs.
on peut ainsi y rencontrer le grand corbeau, beaucoup d'hirondelles et de
martinets dont le martinet pâle et le martinet à ventre blanc.
le hibou grand duc est représenté par quelques couples qui ont pu être recensés
par écoute des mâles chanteurs. le tichodrome échelette, l'accenteur alpin et le
crave à bec rouge viennent passer l'hiver ici pour échapper aux rigueurs de la
mauvaise saison dans les alpes.
les vires et corniches des hautes falaises abritent aussi les aires des rapaces
qui y bénéficient de l'isolement nécessaire à leur survie.
ainsi, un couple d'aigles de bonelli trouve refuge dans le massif. l'escalade
est interdite dans la falaise où se situe son aire car ce prestigieux rapace est
menacé de disparition et il est très sensible à la surfréquentation de son
territoire de chasse. l'aigle de bonelli se nourrit essentiellement d'oiseaux
dont beaucoup de goélands, de mammifères et de lézards. malheureusement,
l'électrocution sur les lignes moyenne tension est la principale cause de
mortalité des jeunes qui quittent le nid.
le faucon pélerin est lui aussi en voie de disparition puisqu'on n'en compte
plus que 2 ou 3 couples qui nichent vers castelvieil, le cancéou et la bougie.
comme pour la plupart des oiseaux, la période de nidification de l'aigle de
bonelli et du faucon pélerin s'étale de février à juin, les falaises où ils
nichent sont donc à éviter à ce moment-là. d'une manière générale, les espèces
sédentaires occupent souvent leur nid dès le mois de février. après la période
de couvaison et d'élevage des jeunes qui ne se termine qu'à la fin juin, le nid
est à nouveau vide, mais il sera entretenu et très souvent réutilisé l'année
suivante.
dans les falaises maritimes et les îles de l'archipel de riou, on peut observer
quantité d'oiseaux marins. certains ne sont que de passage sur nos côtes comme
le cormoran huppé ou le fou de bassan.. d'autres nichent en des lieux isolés et
passent leur journée en mer à la recherche de nourriture, à l'image du puffin
cendré, du puffin yelkouan ou du pétrel tempête dont c'est l'unique site de
nidification en méditerrannée. mais de par ses capacités d'adaptation à la
présence humaine, l'espèce la plus fortement représentée est le goéland
leucophée, le célèbre gabian provençal (presque un albatros !), à ne pas
confondre avec une quelconque mouette ! la mouette, l'albatros, vous saisissez
la nuance, on est à marseille n'est-ce pas !!
les mammifères sont plus difficilement observables, on peut citer : le lapin de
garenne, l'écureuil, le lérot, le mulot, le rat noir, la musaraigne, quelques
renards et belettes (surtout à la plage), le blaireau (en voie de disparition)
et le « berlot » des falaises. les sangliers font parfois quelques incursions
dans le massif.
a cela s'ajoute une espèce protégée, le molosse de cestoni, la plus grosse
chauve-souris d'europe qui colonise les trous et fissures des grottes et
surplombs. sans oublier les quelques éléphants roses qui ont élu domicile en
face nord de saint michel d'eau douce !
la fréquentation assidue des calanques par les grimpeurs peut-être une nouvelle
source d'enrichissement des connaissances sur la faune. elle doit se faire dans
le plus grand respect des espèces pour qui notre terrain de jeu est un terrain
de vie, et en appliquant les consignes de protection de l'environnement.
toute observation de la faune et de la flore peut-être transmise au
conservatoire -etudes des ecosystèmes de provence 88 avenue de montredon 13008
marseille tel. : 04 91 25 26 12
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la flore
le paysage des calanques offre au premier abord un aspect désertique et aride.
pourtant, sous cette nudité apparente se cache une étonnante diversité végétale.
environ neuf cents espèces différentes sont recensées dans le massif, ce qui
représente un cinquième des espèces connues en france. parmi elles, cinquante
sont assez rares et une vingtaine sont protégées par la loi.
autre élément de la valeur du patrimoine floristique, les calanques abritent une
soixantaine d'espèces végétales tertiaires dénommées "survivantes glaciaires"
qui, telle le lentisque, ont trouvé un ultime abri dans le massif, lorsqu’elles
furent refoulées par les dernières avancées glaciaires de la fin du quaternaire.
les espèces que l'on rencontre dans le massif sont caractéristiques des côtes
méditerranéennes calcaires. pour subsister, elles ont dû s'adapter à des
conditions de vie rudes : sécheresse, vents violents, forte salinité liée aux
embruns.
de fait, on ne rencontre que peu d'espèces exubérantes, la plupart ont une
taille réduite et s'organisent en buissons compacts disséminés sur le relief, ce
qui donnent un aspect "peau de léopard". même les pins d'alep prennent des
allures de bonzaï dans les zones ventées.
de plus, les activités humaines n'ont pas été sans incidence sur l'évolution de
la végétation. les calanques étaient autrefois recouvertes d'une forêt dense de
chênes verts. les activités pastorales, le déboisement intensif et les très
nombreux incendies qui ont ravagé le massif ont entrainé une dégradation presque
irréversible de la couverture végétale et la disparition d'une grande partie de
l'humus.
les calanques présentent un paysage typique de garrigue, avec une prédominance
nette pour les végétaux à feuilles persistantes. les formations les plus
courantes sont les pinèdes de pins d'alep et la garrigue de chêne-kermès,
bruyère, romarin, ciste, genévrier, thym et argéras. les fonds de vallons où
s'accumule la terre recueillent des formations végétales reliques des optimums
forestiers, chênes verts, filaires, alaternes, viornes-tins, térébinthes,
pistachiers lentisques, mais aussi des formations thermophiles (qui aiment la
chaleur), groupement à oliviers sauvages, myrthes et lentisques. les points de
résurgence facilitent l'évolution de figuiers sauvages.
en bord de mer poussent des formations végétales halophiles (qui s'accomodent du
sel et des embruns) telles que le perce-pierre (fleurs jaunes) et la petite
saladelle (fleurs bleues) dont une touffe d'une vingtaine de centimètres de
diamètre peut être âgée de plus de cinquante ans.
on trouve dans les éboulis une espèce endémique rare et protégée qui ne pousse
qu'entre marseille et toulon, la sabline de provence ou herbe à gouffé. ses
tiges grêles s'insinuent entre les blocs et ne supportent guère les passages
répétés des marcheurs.
les grottes et fissures de marseilleveyre abritent une fougère extrêmement rare,
la fougère scolopendre à feuilles triangulaires, dont ce sont peut-être les
seules stations en france avec le cap d'antibes.
a signaler enfin la présence très fréquente de la rue, une plante qui peut
provoquer des démangeaisons et inflammations douloureuses de la peau en cas
d'allergie, en particulier lorsque le contact s'effectue sur une peau humide.
le caractère exceptionnel de la flore des calanques nécessite une protection
constante. pour cela, évitez de vous écarter des sentiers d'accès aux voies,
n'empruntez pas les éboulis et raccourcis, ne cueillez aucune plante.
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